L'IFRC intensifie sa réponse face à la montée en puissance de l'épidémie de choléra au Zimbabwe : un appel d'urgence est lancé.
Harare/Nairobi/Genève, le 17 novembre 2023-La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 3 millions de francs suisses pour soutenir la Société de la Croix-Rouge du Zimbabwe. Les besoins sanitaires dépassent les ressources disponibles, ce qui signifie qu'une action immédiate est nécessaire pour atténuer l'impact sur les communautés touchées.
Le Zimbabwe est actuellement confronté à une grave épidémie de choléra, qui met à rude épreuve les systèmes de santé et nécessite une action coordonnée. L'épidémie a entraîné une augmentation des taux de morbidité et de mortalité, ce qui constitue une menace importante pour la santé publique et exige une attention immédiate.
L'IFRC avait déjà alloué 464 595 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) pour soutenir les efforts de secours. L'appel d'urgence se concentre sur des domaines critiques, notamment la prévention et le contrôle de la propagation du choléra, l'amélioration de la gestion des cas et l'amélioration des installations d'eau et d'assainissement. L'appel souligne également l'importance de l'engagement communautaire, de la responsabilité et de l'inclusion pour apporter une réponse globale aux divers besoins des communautés touchées.
John Roche, chef de la délégation de l'IFRC pour le Zimbabwe, la Zambie et le Malawi, a déclaré :
"L'accès à l'eau potable et à l'eau portable reste l'un des besoins les plus urgents de la communauté. Nous sommes profondément préoccupés par l'évolution de la situation, car avant les pluies, les cas se sont multipliés. L'IFRC et la Croix-Rouge du Zimbabwe recherchent des ressources par le biais de l'appel qui soutient les activités qui peuvent contribuer à arrêter la propagation et la transmission du choléra, ce qui permettra de désamorcer les tendances inquiétantes."
Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge du Zimbabwe ont été mobilisés et continuent de répondre à l'épidémie en renforçant la sensibilisation aux pratiques en matière d'eau, d'hygiène etd'assainissement (EHA), en soulignant l'importance de l'éducation en EHA pour des communautés plus saines. Ce début d'éducation à la santé publique se fait en collaboration avec le ministère zimbabwéen de la santé.
À l'heure actuelle, les nouveaux cas signalés sont en forte augmentation et se multiplient à un rythme accéléré. Il est donc urgent de renforcer les mesures d'atténuation afin de freiner la propagation et de réduire la transmission transfrontalière.
Plus d'informations
Pour plus d'informations sur notre réponse à l'épidémie de choléra au Zimbabwe, consultez le site Internet Société de la Croix-Rouge du Zimbabwe ou la page d'appel de l'IFRC.
Pour demander une interview, veuillez contacter : [email protected]
A Harare: (ZRCS)Kim Stambuli, +263 71 251 7264,[email protected]
A Nairobi: Rita WANJIRU NYAGA, +254110837154, [email protected]
A Genève: Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367, [email protected]
Guinée équatoriale: Maladie à virus Marburg
La maladie à virus de Marburg (MVD) est une maladie hautement mortelle et très contagieuse qui provoque une fièvre hémorragique. Le taux de létalité peut atteindre 88 %. Le ministère de la Santé de la Guinée équatoriale a déclaré une épidémie de Marburg le 13 février 2023, à la suite de décès confirmés dus à la maladie. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge de Guinée équatoriale pour mener des activités de communication des risques et d'engagement communautaire (CREC), de surveillance, de gestion des cas, de prévention des infections et de lutte contre celles-ci, ainsi que des enterrements sûrs et dignes.
Zimbabwe: Épidémie de choléra
Le Zimbabwe est aux prises avec une épidémie de choléra depuis février 2023, le nombre de cas augmentant dans tout le pays. Au 5 novembre 2023, des cas suspects et confirmés ont été signalés dans les 10 provinces du pays et dans 41 des 62 districts, les pics les plus alarmants ayant été enregistrés dans les provinces de Masvingo et de Manicaland, dans le sud-est du pays. Au total, 6 686 cas suspects et 1 127 cas confirmés ont été signalés au début du mois de novembre. Plus de 6 200 personnes s'étaient rétablies, tandis que le nombre total de décès liés au choléra, suspectés ou confirmés, dépassait les 175. L'IFRC et ses membres recherchent 3 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge du Zimbabwe à fournir une assistance vitale à 550 455 personnes et à endiguer l'épidémie. Un total de 2 millions de francs suisses sera collecté par le secrétariat de l'IFRC.
Crise de la rougeole au Kirghizistan : Les volontaires du Croissant-Rouge prennent les devants
Face à la recrudescence inquiétante des cas de rougeole, le Croissant-Rouge du Kirghizistan, en collaboration avec l'IFRC, a lancé une campagne de vaccination pour lutter contre ce qui est devenu une menace importante pour de nombreuses communautés du Kirghizistan.
Au début du mois de septembre, le Kirghizistan a rapporté un nombre impressionnant de 1 982 cas confirmés, faisant de la rougeole une menace majeure pour les communautés de la République kirghize et l'une des incidences les plus élevées de rougeole dans le monde.
Maladie très contagieuse et l'une des principales causes de mortalité infantile dans le monde, la rougeole est presque totalement évitable par la vaccination. Le premier défi majeur dans la lutte contre l'épidémie consiste à dissiper les informations erronées sur la maladie et les vaccinations.
«La lutte contre la rougeole et d'autres maladies transmissibles commence et se termine dans les communautés», déclare Chingiz Djakipov, président du Croissant-Rouge du Kirghizistan, ajoutant que les communautés jouent un rôle essentiel dans la lutte contre des maladies telles que la rougeole. «Quelque chose d'aussi simple qu'un vaccin peut aider à prévenir de nombreux décès et maladies inévitables. Mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour lutter contre l'hésitation vaccinale dans le pays».
En outre, la Société nationale et l'IFRC ont déployé des volontaires et du personnel formés dans tout le pays pour soutenir la campagne nationale de vaccination du gouvernement. Leur mission consiste à sensibiliser la population à la prévention de la rougeole et de la rubéole, à dissiper les informations erronées, à apaiser les craintes, à répondre aux questions et à faciliter l'accès aux points de vaccination et aux services de santé.
Le Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) de l'IFRC a alloué 139 000 francs suisses pour soutenir les efforts du Croissant-Rouge du Kirghizistan en vue d'enrayer l'épidémie. Au cours des prochains mois, le Croissant-Rouge entend atteindre 70 000 personnes dans les régions et villes les plus touchées, notamment les villes d'Osh et de Bishkek, ainsi que les régions d'Osh et de Chui.
« Démystifier les informations erronées sur la maladie et les vaccinations est le premier obstacle majeur à franchir pour s'attaquer à cette prochaine épidémie», déclare Seval Guzelkilinc, chef de la délégation du groupe de pays de l'IFRC pour l'Asie centrale. «Depuis de nombreuses années, le Croissant-Rouge du Kirghizistan joue un rôle fondamental dans la réponse aux urgences sanitaires à travers le pays et il est considéré comme une source d'information fiable et digne de confiance pour les communautés.»
La réduction des risques liés aux maladies d'origine hydrique porte ses fruits dans les zones rurales du Kenya
Au cours des deux dernières années, des villages comme Cheplelwa, dans le comté de Bomet, au sud-ouest du pays, ont connu une augmentation significative des maladies telles que le choléra et l'hépatite B - deux maladies déclenchées par la consommation d'eau contaminée.
Afin d'assurer une protection complète des sources d'eau, la Croix-Rouge du Kenya et l'IFRC se sont mobilisées pour informer les communautés sur les mesures à prendre pour protéger les sources naturelles de la contamination et veiller à ce qu'elles restent propres.
Les eaux de source constituent la principale source d'eau dans cette région, mais il est courant que les animaux y soient amenés pour s'abreuver. Dans le même temps, les habitants viennent également à la source et récupèrent la même eau pour leur usage domestique.
Chebett, un agent de santé communautaire formé par la Croix-Rouge du Kenya, pense que l'absence de sources dans les villages voisins a accéléré l'augmentation des cas de choléra. Au cours des mois précédents, ces villages ont également connu une épidémie d'hépatite B.
Un bilan de santé massif
« Au moment du dépistage et de la sensibilisation des communautés au Covid-19 et à l'importance de se faire vacciner, certaines personnes ont été diagnostiquées avec l'hépatite B», a déclaré M. Chebett. « Nous l'avons signalé au ministère de la santé, qui a demandé un bilan de santé massif.»
Ce bilan comprenait des dépistages de l'hépatite B à l'échelle de la communauté ainsi qu'une sensibilisation continue aux pratiques sanitaires. Les personnes dont le test de dépistage de l'hépatite B s'est révélé négatif ont été vaccinées, tandis que les personnes dont le test s'est révélé positif ont bénéficié d'un traitement médicamenteux.
Après plusieurs mois, le personnel médical du dispensaire de Cheplelwa s'est lancé dans une nouvelle campagne massive de dépistage et de vaccination, dans le but d'éradiquer le virus de l'hépatite B dans la région.
Mais l'éradication complète est devenue difficile car le vaccin contre l'hépatite B est administré en deux doses. Certains membres de la communauté ont pris la première dose, mais ne sont pas revenus. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les symptômes - tels que des conversations ininterrompues ou des propos incohérents - commencent à apparaître. Le dépistage de masse se poursuit afin d'accélérer l'identification de nouveaux cas.
Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la priorité accordée par l'IFRC à la collaboration avec les communautés pour renforcer leur résilience et leur soutien afin de rompre le cycle des impacts des catastrophes dans un contexte de changement climatique. Dans la Corne de l'Afrique, l'alternance des conditions météorologiques a continué de provoquer des sécheresses et des inondations, ce qui a eu un impact sur les sources d'eau, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire. Tous ces facteurs rendent les populations plus vulnérables aux maladies infectieuses.
Éliminer la peur en engageant les communautés
Mme Chebett explique que lorsqu'elle s'entretient avec les membres de la communauté, elle leur dit que les sources doivent être protégées et que la région doit rester propre. Pour éviter la contamination de l'eau, les communautés ont été encouragées à construire des réservoirs souterrains pour recueillir l'eau de source. Des robinets ont ensuite été installés à côté de ces réservoirs, à une distance de 10 mètres. Les membres de la communauté ont participé à la construction des réservoirs souterrains.
Bien que l'eau de source qui coule dans les robinets soit désormais propre, les familles ont été encouragées à faire bouillir l'eau utilisée pour la boisson et la cuisine, à la stocker dans des récipients propres et à garder ces récipients fermés. Des bacs à eau pour abreuver les animaux ont également été créés.
Une meilleure hygiène grâce à l'éducation
Etant donné que cette zone est située entre deux collines, l'eau de pluie qui s'écoule des collines transporte également des débris. Les personnes qui boivent l'eau avant de l'avoir fait bouillir peuvent souffrir de diarrhée aiguë. Certaines familles et certains membres de la communauté ont donc prétendu que l'eau était empoisonnée et ont cessé de la boire.
Mais après avoir reçu des informations de la part d'agents de santé communautaires formés par la Croix-Rouge du Kenya, ils ont commencé à faire bouillir l'eau utilisée pour la boisson et la cuisine, et à se laver les mains avant et après avoir mangé. Les normes d'hygiène se sont également améliorées de manière générale. Chaque ménage a été encouragé à construire des toilettes et à se laver les mains après les avoir utilisées.
« L'éducation que nous donnons porte ses fruits », a déclaré M. Chebett à propos des efforts d'engagement communautaire, qui ont été rendus possibles grâce au soutien du programme communautaire de préparation aux épidémies et aux pandémies (CP3) financé par l'USAID.
Les femmes rurales guatémaltèques au cœur de la santé communautaire
Gladis Gómez wears a purple Huipil, a traditional outfit worn by people from the mountainous, western part of Guatemala. The colour represents mourning, as she sadly lost a distant relative a few days earlier.
Despite this, a smile lights up her face—a smile that so many people in her community recognise.
Gladis est la présidente d'un comité de santé local dans son petit village de Xecaracoj. Ce comité rassemble une douzaine de femmes rurales qui ont été formées par la Croix-Rouge guatémaltèque sur les questions de santé essentielles, afin de pouvoir promouvoir des pratiques saines au sein de leur communauté.
Ensemble, les femmes font du porte-à-porte dans leur village, partageant leurs connaissances sur la manière dont les gens peuvent prévenir les maladies courantes et les décès, en particulier chez les enfants.
Ce travail est vital. Le Guatemala a l'un des taux de malnutrition infantile les plus élevés au monde et plus de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. La pandémie de COVID-19 a également fait des ravages dans le pays: 20 000 personnes sont mortes de la maladie en l'espace de trois ans.
« Nous avons diffusé les nouvelles connaissances que nous a transmises la Croix-Rouge guatémaltèque pour informer les hommes, les garçons et les filles sur des choses aussi simples que le lavage des mains, le nettoyage de nos maisons et de nos rues, et l'importance de l'allaitement maternel et de la nutrition.
«Nous savons maintenant que des habitudes saines font la différence entre une communauté forte et saine et le fait de continuer à emmener nos bébés à l'hôpital.»affirme Gladis.
Juan Poyón, technicien chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies à la Croix-Rouge guatémaltèque, explique qu'il a beaucoup appris des comités de santé, comme celui dirigé par Gladis, et qu'il s'est servi des connaissances locales des femmes pour orienter et améliorer son soutien.
« Nous avons identifié des questions clés, par exemple que leurs priorités étaient la prévention du COVID-19 ou de la malnutrition. Aujourd'hui, alors que les comités ont déjà été formés, nous avons constaté que les femmes souhaitaient toucher davantage de personnes. En fait, elles ont privilégié la radio, les kiosques d'information ou les messages via WhatsApp comme étant les meilleurs canaux pour partager leurs connaissances à plus grande échelle», explique Juan.
Pour partager encore davantage ces précieuses informations communautaires, la Croix-Rouge guatémaltèque a mis en relation les comités de santé dirigés par des femmes avec le ministère de la santé du pays, ce qui a ouvert les yeux des autorités nationales. Ils travaillent désormais ensemble à l'amélioration de la santé communautaire.
Ana Gómez, épidémiologiste au ministère guatémaltèque de la santé, a expliqué :
« Nous avons travaillé avec la Croix-Rouge guatémaltèque pour identifier les besoins des personnes, en respectant la diversité de la population. Nous avons pris connaissance des points de vue des femmes et les avons accueillis favorablement pour renforcer la santé communautaire, et en cours de route, nous avons confirmé que leur rôle est essentiel.»
«Les femmes sont les principales utilisatrices des services de santé. Elles jouent également un rôle fondamental dans l'éducation de la prochaine génération qui sera en charge du pays. L'implication des femmes garantit un changement de comportement positif dans les familles et les communautés, et contribue donc à l'amélioration de la santé au Guatemala»dit Ana.
En passant du temps avec Gladis, il est évident qu'elle est très fière de son travail et qu'elle et les autres membres du comité de santé sont heureux que leur voix soit entendue.
Alors qu'elle s'assoit et se tisse un nouveau corte - une jupe traditionnelle maya - elle montre les rayures jaunes qui représentent l'espoir.
«Demain, je porterai un Huipil jaune pour représenter la couleur de la vie, les rayons du soleil et le maïs», déclare Gladis.
«Les femmes de cette communauté sont spéciales, très spéciales, parce qu'aujourd'hui nous avons les connaissances nécessaires pour protéger la vie.»
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La promotion de ces comités de santé locaux au Guatemala fait partie du pilier "préparation aux épidémies et aux pandémies" de notre partenariat programmatique avec l'Union européenne.
À ce jour, 1 250 familles de la région rurale de Quetzaltenango, dans l'ouest du Guatemala, ont reçu des conseils de santé précieux et fiables de la part des comités de santé locaux.
Mis en œuvre par 24 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le monde, notamment au Panama, au Guatemala, au Honduras, en El Salvador et en Équateur dans les Amériques, le partenariat programmatique aide les communautés à réduire les risques et à mieux se préparer aux catastrophes et aux situations d'urgence sanitaire.
L'IFRC continuera à renforcer les capacités des communautés guatémaltèques à prévenir les pandémies et les épidémies, et à encourager davantage de femmes à occuper des postes de direction afin qu'elles puissent avoir un impact profond et positif sur l'avenir de leurs communautés.
Ebola en Ouganda : La Croix-Rouge et les membres de la communauté luttent contre la propagation du virus
Nairobi/Kampala/Genève, 13 octobre 2022 - L'Ouganda est actuellement confronté à une épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE). Le premier cas de MVE a été signalé le 20 septembre 2022 et la Croix-Rouge ougandaise a immédiatement activé un programme de préparation et de réponse à l'Ebola pour lutter contre la propagation.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence pour intensifier ces activités, ciblant 2,7 millions de personnes.
Robert Kwesiga, Secrétaire général de la Croix-Rouge ougandaise, a déclaré :
«Nous avons formé nos volontaires à mener des enterrements sûrs et dignes et à mener des activités de promotion de la santé. Nous engageons directement les communautés en leur fournissant des informations sur les symptômes d'Ebola et sur la manière de prévenir tout risque supplémentaire, notamment par la détection précoce des nouveaux cas».
La dernière épidémie d'Ebola en Ouganda remonte à 2020, lorsque plus de dix districts ont subi les foudres du virus, notamment les zones voisines de la frontière du pays avec la République démocratique du Congo. Des activités régulières de communication, de partage d'informations et de soutien transfrontaliers contribuent à atténuer les risques et permettent aux équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays voisins de mener des activités de préparation efficaces et d'intensifier leurs réponses, si nécessaire.
Papa Moussa Tall, chef de délégation de l'IFRC pour l'Ouganda, la Tanzanie et le Sud-Soudan, a déclaré :
«Le virus Ebola est dévastateur pour les familles, mais je suis soulagé que nous soyons en mesure de proposer l'aide d'équipes expérimentées et de tirer les leçons des épidémies passées. L'IFRC - par le biais de son Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) - a activé des ressources pour aider la Croix-Rouge ougandaise à réagir rapidement afin de sauver des vies».
L'IFRC recherche de toute urgence 10 millions de francs suisses pour combler les manques et acheter des équipements de protection individuelle (EPI) pour le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge ougandaise, qui sont en première ligne de la réponse à Ebola. L'appel de l'IFRC permettra de répondre à ces besoins et à d'autres, comme le renforcement des capacités de l'équipe de la Croix-Rouge ougandaise sur la manière de gérer des enterrements sûrs et dignes.
Tall a ajouté: « La Croix-Rouge a déployé des ambulances dans les districts les plus touchés afin de soutenir l'évacuation rapide des cas probables vers les centres de traitement Ebola les plus proches».
La Croix-Rouge de l'Ouganda compte plus de 500 000 volontaires et membres répartis dans 51 branches et plus de 300 membres du personnel, dont un département de la santé compétent avec des experts de la santé dans les domaines directement liés à la réponse à l'épidémie. Le programme CP3 (Community Pandemic Prevention and Preparedness- Préparation aux épidémies et aux pandémies) de l'IFRC est en cours de mise en œuvre, avec un accent sur la préparation communautaire aux épidémies et aux pandémies. La Croix-Rouge ougandaise fait partie de la task force qui dirige les efforts de réponse alors que le pays se bat contre l'épidémie.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
A Kampala: Irene Nakasiita, +256 755000695 / 774382583, [email protected]
A Naïrobi: Rita Nyaga, +254 110 837154, [email protected]
A Genève: Jenelle Eli, +1-202-603-6803, [email protected]
Sommet mondial sur la COVID-19: " Les dirigeants mondiaux doivent s'engager et s'assurer que chacun, partout, ait accès aux vaccins, aux tests et aux traitements."
Genève, le 12 mai 2022 - Au cours du deuxième sommet mondial sur la COVID-19 co-organisé par la Maison Blanche, le Secrétaire Général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), Jagan Chapagain, a souligné l'engagement du réseau à fournir des tests, des traitements et des vaccins contre la COVID-19, aux personnes les plus vulnérables et à renforcer les systèmes de santé.
Si de nombreux pays ont mené avec succès des campagnes de vaccination contre la COVID-19, la couverture vaccinale reste inférieure à 10 % dans de nombreux pays à faible revenu, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République démocratique du Congo, Haïti ou Madagascar. Les pays à faible revenu ne peuvent pas non plus se permettre d'acheter des tests et d'autres éléments qui peuvent sauver des vies tels que des médicaments antiviraux ou des fournitures d'oxygène, laissant des millions de personnes en danger de contracter le virus et de subir ses conséquences mortelles.
M. Chapagain a déclaré :
"Les dirigeants du monde entier doivent s'engager et s'assurer que chacun, partout, ait accès aux vaccins, aux tests et aux traitements. Cela signifie qu'il faut cibler les personnes les plus vulnérables, qui ont les plus grands besoins et qui sont les plus difficiles à atteindre. Cette pandémie continue de se propager et de tuer des gens. Il est trop tôt pour baisser la garde et abandonner nos efforts mondiaux contre la COVID-19."
Depuis le début de la pandémie, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé plus de 400 millions de personnes à accéder à la vaccination COVID-19 et ont fourni un soutien en matière de santé mentale à plus de 13 millions de personnes dans 152 pays. Parce qu'elles font partie des communautés qu'elles servent, leur rôle est également essentiel pour instaurer la confiance, informer les communautés des mesures de santé publique et stimuler l'adoption des vaccins.
Par exemple, à travers l'Asie et le Pacifique, des millions de volontaires ont aidé des dizaines de millions de personnes à se faire vacciner contre la COVID-19. L'Afghanistan, dont le système de santé est l'un des plus fragiles au monde, n'a vacciné que 12 % de sa population avec deux doses. Le Croissant-Rouge afghan a fait fonctionner un hôpital de 50 lits dédié aux patients atteints du COVID-19 et a fourni de la nourriture ou de l'argent à plus de 165 500 personnes. Plus d'un million de personnes ont été examinées par leurs équipes sanitaires mobiles et leurs cliniques en 2021.
En Namibie, où seulement 16% de la population a été entièrement vaccinée, la Croix-Rouge de Namibie a mené une campagne itinérante "Faites-vous vacciner - chassez le COVID-19 de Namibie". Des volontaires de la Croix-Rouge parcourent les rues des communautés du pays, munis de pancartes, chantant des chansons et animant des chants sur la vaccination. Sur les sites de vaccination contre le COVID-19, les volontaires de la Croix-Rouge aident également à l'enregistrement des vaccinations et à la saisie des données et fournissent des premiers soins de base.
Au cours du sommet, M. Chapagain a exprimé le soutien de l'IFRC à un mécanisme de financement en cas de pandémie qui permettrait aux acteurs communautaires d'accéder à des fonds pour renforcer les systèmes de santé communautaires et accroître leur résilience face aux futures menaces sanitaires.
M. Chapagain a déclaré :
"Nous devons nous préparer dès maintenant à la prochaine pandémie. Le monde n'était pas prêt pour la COVID-19, mais nous pouvons l'être pour la prochaine pandémie. Nous devons exploiter les leçons, les succès et les échecs de la réponse à la COVID-19 et construire un avenir où les communautés sont équipées pour répondre à la prochaine crise sanitaire."
Pour demander une interview ou pour plus d'informations, veuillez contacter:
AWashington: Marie Claudet +1 202 999 8689, [email protected]
Cliquez ici pour découvrir d'autres exemples d'activités de vaccination des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pendant le COVID-19.
Lumières, caméra, action ! Comment le cinéma sauve des vies au Cameroun
Combinant à la fois l'apprentissage et le divertissement, le cinéma mobile est devenu, au fil des ans, un moyen privilégié de sensibiliser les communautés isolées du monde entier sur un large éventail de sujets importants, allant de la manière de rester en bonne santé à la préparation aux catastrophes.
Chaque kit de cinéma mobile contient un écran de projection et un trépied, un ordinateur portable, des microphones et des haut-parleurs, ainsi qu'un générateur pour pouvoir continuer à fonctionner même en cas de coupure de courant.
Depuis qu'elle a reçu les kits, la Croix-Rouge camerounaise utilise le cinéma mobile pour partager des messages qui sauvent les vies sur la COVID-19, le choléra et tout autre sujet pertinent, afin d'aider les gens à se préparer et à rester en sécurité. Le tout d'une manière passionnante et efficace, et dans l'environnement même de la communauté.
"Le cinéma mobile nous permet de fournir les bonnes informations dont les communautés ont besoin pour lutter contre les épidémies et les catastrophes de toutes sortes. Cet outil ludique et utile nous permet sans aucun doute d'améliorer notre réponse humanitaire à travers le pays".
Cécile Akamé
Presidente de la Croix-Rouge Camerounaise
Les projections de cinéma mobile ne consistent pas seulement à s'asseoir et à regarder. Elles sont aussi un excellent moyen d'engager les communautés par le biais de sessions de questions-réponses et de recueillir les précieux commentaires des participants.
Chaque projection est animée par des volontaires de la Croix-Rouge camerounaise, dont la plupart ont été récemment formés sur les techniques de communication adaptées au cinéma mobile, l'engagement communautaire et la collecte des feedbacks. Écouter les questions, les préoccupations, les idées et les craintes des populations aide les volontaires à mieux comprendre les besoins des communautés et à adapter leur travail en conséquence. Marlyse, une élève de 15 ans de la ville de Kribi, dans le sud du pays, qui a assisté à une récente projection, a déclaré :
"C'est la première fois que je participe à ce type d'activité et j'ai beaucoup appris. Nous avons regardé une vidéo sur la COVID-19 et cela a renforcé nos connaissances sur les mesures préventives. La discussion avec les personnes de la Croix-Rouge nous a également permis d'en savoir plus sur le vaccin."
Marlyse
Participant au cinéma mobile à Kribi
Ci-dessous, la vidéo dont Marlyse fait allusion:
À l'IFRC nous savons que les épidémies commencent et se terminent dans les communautés. Et qu'avec les bonnes informations et le bon soutien, chacun peut jouer un rôle important dans la détection des maladies, la réponse efficace et la préparation aux risques sanitaires futurs.
Prenez l'exemple de M. Biyong, Leader communautaire à Kribi, qui est enthousiasmé par le projet de la Croix-Rouge camerounaise et le potentiel du cinéma mobile :
"Nous connaissons actuellement une épidémie de choléra dans notre communauté et dans toute la région. Je pense que cet outil arrive à point nommé ! Grâce à la diffusion de la vidéo sur le choléra, les modes de transmission et les moyens de prévenir cette maladie, les membres de ma communauté ont pu voir de leurs propres yeux ce que nous essayons de leur expliquer chaque jour. C'est vraiment un outil qui va permettre d'arrêter la propagation de la maladie."
Mr Biyong
Leader communautaire d'une communauté de la ville de Kribi
L'IFRC et la Croix-Rouge camerounaise espèrent ensemble étendre les projections de cinéma mobile à travers le pays dans les mois à venir, en écoutant et en apprenant des personnes que nous soutenons.
"En plus de la nourriture, l'eau et les abris, nous savons que l'information est, en soi, une aide. L'IFRC travaille sans relâche pour aider les Sociétés nationales comme la Croix-Rouge camerounaise à s'approprier les opportunités et les avantages de cette approche passionnante du cinéma mobile pour rendre les communautés plus résilientes".
Thierry Balloy
Chef de délégation du groupe de pays pour l'Afrique centrale
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Ce travail au Cameroun s'inscrit dans le cadre du Programme communautaire de préparation aux épidémies et aux pandémies (CP3) de l'IFRC, financé par l'USAID. Cliquez ici pour en savoir plus sur le projet et notre travail dans ce domaine.
Et si vous avez apprécié cette histoire, vous serez peut-être intéressé par nos nouvelles études de cas montrant comment les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé à préparer les communautés au COVID-19 et à les en protéger.
17/06/2021
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Outils et ressources pour la préparation aux épidémies
Découvrez nos outils et ressources utiles sur la préparation aux épidémies et aux pandémies, sur des sujets allant de la lutte contre la maladie à l'engagement communautaire et à la responsabilité.
Lancement d'un partenariat ambitieux entre l'IFRC et l'UE : un nouveau modèle pour le secteur humanitaire
Bruxelles/Genève, 30 mars 2022 - Le partenariat ambitieux lancé aujourd’hui entre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Direction générale de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européenne (DG ECHO), se veut un nouveau modèle pour le secteur humanitaire.
En réponse au nombre croissant de crises dans le monde, le partenariat programmatique pilote «Accélérer l'action locale dans les crises humanitaires et sanitaires » vise à soutenir l'action locale dans la gestion des crises humanitaires et sanitaires dans au moins 25 pays grâce à un financement pluriannuel de l'UE. Le partenariat renforce les priorités stratégiques communes aux deux entités et s'articule autour de cinq pôles d'intervention : la préparation aux catastrophes et la gestion des risques, la préparation et la réponse aux épidémies et aux pandémies, l'assistance humanitaire et la protection des personnes en déplacement, l'aide en espèces et en bons et enfin la communication des risques, l'engagement communautaire et la redevabilité.
Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré à cet effet :
«J'accueille avec beaucoup d'espoir le partenariat programmatique pilote signé avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui est un partenaire de confiance de l'UE. Elle partage notre vision de la mise en œuvre d'opérations d'aide humanitaire efficaces et efficientes dans le monde entier. Le financement alloué à ce partenariat réaffirme l'engagement de l'UE à contribuer à répondre aux besoins croissants des personnes vulnérables dans environ 25 pays, en travaillant en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il confirme également notre engagement en faveur de partenariats stratégiques avec les organisations d'aide humanitaire ».
Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, d’ajouter:
«Des partenariats stratégiques à plus long terme sont essentiels pour répondre à la recrudescence des crises humanitaires dans le monde. Nous devons répondre rapidement, réagir à grande échelle, et moderniser notre approche pour avoir un plus grand impact auprès des communautés. Nous savons que le soutien humanitaire le plus efficace et le plus à même de perdurer est celui qui est mené localement, qui place les communautés au cœur de l'action et qui est financé par un partenariat flexible, à long terme et prévisible. Le partenariat programmatique pilote permet exactement cela».
Le programme commencera par une phase initiale dans plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique occidentale et centrale et du Yémen. L'objectif principal est de fournir une assistance essentielle aux personnes actuellement touchées par des crises humanitaires, les conséquences de la pandémie COVID-19, les catastrophes climatiques et les conflits, et de prévenir les pertes de vies et les souffrances. Des investissements sont également réalisés pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux catastrophes grâce à la mise en œuvre de composantes de préparation aux catastrophes et de réduction des risques.
Grâce à son étroite collaboration avec ses Sociétés nationales, la portée mondiale de l'IFRC combinée à l'action locale, sa longue histoire de travail humanitaire axé sur la communauté et ses Principes fondamentaux, en font le partenaire de choix pour ce partenariat programmatique pilote avec l'UE. Après la première phase de mise en œuvre, le programme vise à étendre sa portée et à inclure d'autres pays dans le monde avec le soutien de plus de Sociétés nationales de l'UE.
Faits marquants
10 pays pour la mise en œuvre dans la phase initiale : le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Yémen, Le Salvador, Le Guatemala, le Honduras et le Panama;
7 Sociétés nationales de l'UE œuvrant pour soutenir la mise en œuvre de la phase initiale : la Croix-Rouge belge (FR), la Croix-Rouge danoise, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge italienne, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Croix-Rouge espagnole.
Pour plus d'informations
A Bruxelles: Federica Cuccia, [email protected];
A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924
"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées".
"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées. Tout nouvel instrument juridique, qu'il s'agisse d'un traité ou autre, doit affirmer un engagement en faveur de l'équité : équité dans l'accès aux services et aux soins de santé, équité dans l'accès aux vaccins, aux données, aux diagnostics et autres traitements, et équité dans l'accès aux efforts de relèvement, y compris le relèvement économique.
"Nous négligeons trop souvent l'important travail des intervenants au niveau communautaire. Nous devons accroître les investissements et la coordination dans des programmes qui placent les communautés au cœur de la réponse.
"Cette pandémie a clairement montré que nous avons besoin de nouvelles solutions audacieuses - tant au niveau des lois internationales que nationales - pour éviter que les mêmes erreurs ne se reproduisent.
"Les urgences de santé publique sont notre passé, notre présent, et nous y serons à nouveau confrontés. La pandémie de COVID-19 n'est pas terminée, et pourtant, deux ans plus tard, nous sommes toujours trop réactifs et peu coordonnés. Des variantes, comme Omicron, continueront d'apparaître alors que le virus continue de circuler. L'équité en matière de vaccins, de données et de connaissances est essentielle pour protéger la population mondiale.
"Sur la base des années d'expérience de l'IFRC en matière de réponse aux crises sanitaires dans le monde, et du mandat de notre réseau d'aider les gouvernements à se préparer juridiquement aux catastrophes et aux urgences de santé publique, nous sommes prêts à renforcer ce travail. Quel que soit le résultat de ces sessions, il ne doit pas seulement être puissant sur le papier, mais il doit aussi être transformateur dans la réalité."
Pour plus d'informations
À Londres : Teresa Goncalves, +44 (0) 7891 857 056, [email protected]
06/05/2021
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Préparation aux épidémies et aux pandémies
L'IFRC et ses Sociétés nationales engagent et forment des personnes dans le monde entier à la préparation et à la réponse aux épidémies. Nous les aidons à prévenir, détecter et répondre rapidement aux épidémies, sauvant ainsi d'innombrables vies et favorisant des communautés plus saines.
12/03/2021
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Préparation aux catastrophes
Se préparer aux catastrophes sauve d'innombrables vies, accélère le rétablissement des personnes et permet d'économiser de l'argent. L'IFRC aide les Sociétés nationales à améliorer en permanence leur capacité de préparation et de réponse au niveau local, prévenant et réduisant en fin de compte les impacts des catastrophes sur les communautés.
Epidémies et pandémies
Les épidémies sont une augmentation inattendue, souvent soudaine, d'une maladie spécifique dans une communauté ou une région. On parle de pandémie lorsqu'une épidémie survient dans le monde entier, traverse les frontières internationales et touche un grand nombre de personnes. Un certain nombre de maladies transmissibles peuvent constituer des menaces sanitaires importantes au niveau local, régional et mondial et entraîner des épidémies ou des pandémies. Les épidémies et les pandémies peuvent être prévenues et atténuées par une série de mesures au niveau des ménages et des communautés, comme une bonne hygiène, la distanciation sociale et la vaccination.
10/06/2021
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Urgence sanitaire
L'IFRC et ses 191 Sociétés nationales œuvrent afin de réduire les maladies et les décès, améliorer la santé et préserver la dignité des personnes qui vivent en situation d'urgence. Notre équipe de santé d'urgence s'efforce d'améliorer la qualité, la fiabilité, la prévisibilité et la flexibilité de nos services de santé à travers le monde pour se préparer aux situations d'urgence.