Déclaration du secrétaire général de l'IFRC à la Conférence humanitaire internationale organisée par la France sur la population civile de Gaza
Excellences,
Aucun mot ne peut rendre compte de l'ampleur de la souffrance humaine à Gaza.
Dans ce conflit, les civils, en particulier les enfants, les femmes et les travailleurs de la santé, paient le plus lourd tribut, certains perdant la vie, ce qui jette une ombre morale durable sur nous tous pour les générations à venir.
Cette souffrance doit cesser. Aujourd'hui.
Israël a subi des pertes humaines déchirantes, y compris des prises d'otages, cela doit prendre fin maintenant.
Le Magen David Adom en Israël fournit une assistance vitale, des ambulances et des services de santé.
Le Croissant-Rouge palestinien travaille 24 heures sur 24 avec toutes les communautés touchées à Gaza pour fournir une assistance humanitaire et un soutien psychosocial vitaux. Ils le font sans crainte, avec un dévouement inédit, dans des situations extrêmement dangereuses.
Le CICR joue un rôle essentiel et nous coordonnons étroitement notre action en tant que Mouvement.
Je suis aujourd'hui en compagnie du Dr Younis Alkhatib, Président du Croissant-Rouge palestinien. Le Croissant-Rouge palestinien est le principal fournisseur de services médicaux d'urgence et joue un rôle central dans la réception, l'acheminement et la coordination de l'aide à Gaza. Cependant, ils travaillent sous la menace constante de leurs vies, du manque d'accès et de l'inadéquation de l'aide et des fournitures médicales.
Dans ces situations difficiles, le rôle des acteurs locaux comme la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge devient central, car ils ont la confiance des communautés et des autorités.
Nous le constatons dans le travail du Croissant-Rouge égyptien ainsi que dans les travaux préparatoires des Sociétés nationales au Liban, en Jordanie, en Syrie et ailleurs.
L'IFRC soutient et coordonne ces efforts nationaux tout en s'efforçant d'accroître leurs capacités et en s'associant à ECHO pour la mise en place d'un pont aérien humanitaire pour Gaza.
Aujourd'hui, nous lançons un appel pour trois motifs et nous vous demandons votre influence pour...
La protection,pour garantir une action humanitaire neutre et indépendante de nos sociétés nationales membres au niveau local, conformément au droit international humanitaire;
L'accès,pour garantir aux sociétés nationales un accès libre et sûr à toutes les parties de Gaza, y compris le nord;
L'assistance,pour intensifier les efforts d'aide sans condition afin que les hôpitaux, les ambulances, les installations d'eau et la gestion des déchets puissent fonctionner.
Quelle que soit la noirceur de l'heure, nous devons nous soutenir les uns les autres et être collectivement porteurs d'espoir.
Je vous remercie.
Au Soudan, la sécurité des volontaires est essentielle pour faire face à la crise complexe liée au conflit et au changement climatique
Par Rita Nyaga
Reponsable communication à l'IFRC
Au petit matin du samedi 15 avril 2023, la ville de Khartoum s'est réveillée au son de coups de feu et d'explosions. Près de deux millions de personnes ont fui la ville et ont été déplacées à l'intérieur du Soudan ou dans les pays voisins.
Alors que le conflit au Soudan entre dans son septième mois, le Croissant-Rouge soudanais (CRS) continue de soutenir les nombreuses personnes touchées par les combats grâce à un réseau de plus de 2 000 volontaires répartis dans 18 sections à travers le pays.
Avant le début des combats, la situation socio-économique, politique et sécuritaire au Soudan était déjà très tendue, ce qui a eu un impact direct et indirect sur le travail des volontaires. Avec le début du conflit, l'effort pour les maintenir en sécurité et les motiver est devenu plus critique que jamais.
«La sécurité est une question de vie ou de mort», déclare Nagat Farah Khairi, coordinateur national des volontaires pour le Croissant-Rouge soudanias. «Assurer la sécurité du personnel et des volontaires est donc l'une des principales priorités de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
«Heureusement, avant l'éclatement de la guerre en avril 2023, trois cours de formation ont été organisés et suivis par plus d'une centaine de volontaires, qui ont reçu et rafraîchi leurs connaissances en matière de sûreté et de sécurité", ajoute Nagat. "Cela leur a permis de la mettre en pratique et de rester en sécurité sur les lignes de front de la crise et de continuer à fournir un soutien humanitaire. »
Ce sont quelques-unes des raisons pour lesquelles la sécurité des volontaires a été l'un des douze domaines thématiques du processus de transformation en cours de la Croix-Rouge suédoise. Au total, 111 volontaires de tous les États ont participé à la formation, qui s'est déroulée en mai 2022 avec le soutien de la Croix-Rouge suédoise.
Cette formation visait également à améliorer la qualité et à garantir la responsabilité dans tous les aspects du travail de la Croix-Rouge suédoise avec les volontaires, en renforçant sa capacité à mobiliser, recruter, protéger, maintenir et développer son réseau de volontaires.
Six mois plus tard, les travaux se poursuivent avec des fonds insuffisants
Les leçons tirées de cette formation ont donc pu être mises en pratique au moment où les combats ont commencé. Entre-temps, un peu plus de six mois après le début du conflit, les volontaires du Croissant-Rouge soudanais continuent de travailler pour soulager la détresse des personnes touchées par le conflit. De nombreux habitants restés à Khartoum et qui n'avaient pas les moyens de partir sont maintenant enfermés depuis des mois dans une situation qui se détériore. Ils souffrent d'une réduction significative des biens et services essentiels tels que les soins de santé, l'électricité, l'eau et la nourriture. Pour ceux qui envisagent de partir, les familles doivent parfois choisir entre laisser les personnes âgées derrière elles ou rester avec elles.
Les populations sont également touchées par les effets des régimes climatiques erratiques qui affectent également de nombreuses régions d'Afrique, entraînant une insécurité alimentaire généralisée, des sécheresses et des inondations sporadiques.
En réponse à cette situation, l'IFRC a lancé deux appels pour venir en aide aux personnes qui se trouvent actuellement dans des situations très vulnérables.
Un appel d'urgence de 60 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge à intensifier leurs activités de sauvetage dans le pays;
Un appel régional de 42 millions de francs suisses pour soutenir la réponse humanitaire dans les pays voisins, notamment l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye.
Actuellement, ces appels sont largement sous-financés, avec seulement 9 et 8 % de financement reçu respectivement. Ces fonds sont essentiels pour permettre aux volontaires, qui ont désormais l'habitude de travailler dans cet environnement difficile, de mener à bien leur travail essentiel de soutien aux communautés.
«La société du Croissant-Rouge soudanais reconnaît et valorise le volontariat comme un moyen de créer et de soutenir les membres de la communauté qui sont disponibles pour offrir un soutien et travailler en première ligne pendant les situations d'urgence», déclare Nagat. «Au Croissant-Rouge soudanais, nous apprécions tous les volontaires pour leurs contributions individuelles, leur enthousiasme et leur engagement, ainsi que pour l'expérience et les compétences qu'ils apportent à l'équipe».
Moyen-Orient : Une crise complexe et urgente
L'escalade dramatique des hostilités en Israël et dans les territoires palestiniens occupés depuis le 7 octobre a plongé des millions de personnes dans la peur, interrompu des services essentiels à la survie des populations et laissé des familles des deux côtés endeuillées par la perte d'êtres chers. Les besoins humanitaires sont immenses et la situation devrait se détériorer à mesure que de plus en plus de personnes sont déplacées par les combats. Par cet appel d'urgence, l'IFRC et ses membres recherchent 30 millions de francs suisses (dont 20 millions devraient être collectés par le Secrétariat de l'IFRC) pour aider la Croix-Rouge libanaise, le Croissant-Rouge égyptien, le Croissant-Rouge arabe syrien et le Croissant-Rouge jordanien à se préparer et à renforcer leur capacité d'intervention et de réaction.Les documents relatif à l'appel d'urgence sont disponible en arabe ici.
Déclaration de la Fédération internationale sur la demande d’évacuation de l’hôpital Al-Quds à Gaza
Nous sommes profondément alarmés d'apprendre que les équipes du Croissant-Rouge palestinien (CRP) à l'hôpital Al-Quds ont à nouveau reçu ce matin l'ordre d'évacuer immédiatement le bâtiment. Les hôpitaux sont des lieux d'aide et de refuge ; ils doivent être protégés à tout prix.
L'hôpital Al-Quds du Croissant-Rouge palestinien dans la ville de Gaza s'occupe des centaines de personnes blessées et de patients alités à long terme. Evacuer les patients, y compris ceux qui sont en soins intensifs, sous assistance respiratoire et les bébés en couveuse, est quasiment, voire tout à fait impossible dans la situation actuelle. Nos équipes font état également des attaques violentes et des tirs d'obus tout près de l'hôpital, ce qui met encore plus en danger les personnes. L’hôpital Al-Quds est géré par la Société du Croissant-Rouge palestinien, une composante du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et, à l’instar d’autres missions et infrastructures médicales, est protégé par le droit international humanitaire.
Nous sommes profondément préoccupés par la sécurité des patients, du personnel soignant et des milliers de personnes qui ont trouvé refuge à l'hôpital Al-Quds. Les soignants ne devraient jamais être placé devant le dilemme impossible d'abandonner les patients ou de risquer leur vie en restant dans l'hôpital.
Ces dernières semaines, nous avons appelé à maintes reprises à la protection des civils, des hôpitaux et du personnel de santé. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation morale, mais aussi d'un impératif juridique. Nous demandons instamment à chacun de faire preuve de retenue et de respecter les obligations qui lui incombent en vertu du droit international humanitaire. Il est urgent de désamorcer la situation pour sauver des vies, notamment en veillant à ce que les hôpitaux puissent fonctionner en toute sécurité et en permettant l'acheminement continu et sans entrave de l'aide humanitaire essentielle dans la bande de Gaza.
Nous ne saurions trop insister sur ce point. Les vies civiles doivent être protégées. Les hôpitaux, les médecins et les infirmières doivent être protégés. Nous devons préserver l'humanité.
Conflit Israël/Gaza : la réponse à ce jour
Alors que l'escalade des hostilités en Israël et en Palestine entre dans son deuxième mois, le conflit continue de coûter la vie à des civils, de perturber la fourniture de soins médicaux vitaux, d'interrompre des services essentiels à la survie des populations et de laisser des familles endeuillées par la perte d'êtres chers.
L'IFRC a appelé toutes les parties à assurer l'accès humanitaire à Gaza et en Cisjordanie, à libérer les otages, à protéger les civils, les hôpitaux et les travailleurs humanitaires contre les attaques aveugles et à respecter le droit international humanitaire.
Parmi les personnes tuées figurent des travailleurs humanitaires et des professionnels de la santé qui ont perdu la vie en tentant de sauver d'autres personnes, ainsi que des personnes qui cherchaient à se mettre à l'abri et à recevoir des soins dans des établissements de santé.
Réponse de l'IFRC et des Sociétés nationales
Pendant ce temps, les Sociétés nationales membres de l'IFRC en Israël et dans les territoires palestiniens occupés continuent de répondre aux besoins humanitaires urgents et de fournir une assistance vitale et d'autres services essentiels. L'IFRC, quant à elle, soutient ses Sociétés nationales, le Magen David Adom en Israël et le Croissant-Rouge palestinien, dans leur travail continu de sauvegarde de la vie.
En Israël
Le Magen David Adom en Israël (MDA) soutient les communautés touchées depuis le début, avec des ambulances et des services médicaux disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le personnel et les volontaires travaillent sans relâche, mettant leur vie et leur bien-être en danger pour s'occuper des blessés et des personnes décédées. Au total, 1 500 ambulances et 10 000 secouristes (techniciens médicaux d'urgence et auxiliaires médicaux) ont été mobilisés. Depuis le 7 octobre, ils ont traité plus de 4 000 patients.
Ces membres du personnel et ces volontaires ont travaillé dans des conditions difficiles et dangereuses. Tragiquement, plusieurs volontaires et membres du personnel sont morts dans l'exercice de leurs fonctions, tués alors qu'ils soignaient des patients. Plusieurs autres ont également subi des blessures graves ou légères dans l'exercice de leurs fonctions. Les ambulances ont également été attaquées à plusieurs reprises au cours des hostilités.
Le MDA a également soutenu le ministère de la santé dans le transfert des patients et l'évacuation des personnes alitées près de la frontière. Le MDA aide également les communautés à se préparer en cas d'escalade. Par exemple, la Société nationale propose une formation gratuite aux premiers secours, axée sur les soins traumatiques. Elle a également recueilli, testé et traité plus de 50 000 unités de sang pour approvisionner les ambulances, les unités mobiles de soins intensifs, les hôpitaux et les cliniques.
En Palestine
Alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza s'est détériorée et que l'aide humanitaire parvient difficilement aux communautés touchées, les équipes du Croissant-Rouge palestinien travaillent 24 heures sur 24 dans des conditions extrêmement difficiles et dangereuses. Plusieurs volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont déjà été tués dans l'escalade de la violence. Par ailleurs, les produits de première nécessité, tels que le carburant, l'eau, la nourriture et les fournitures médicales, font l'objet d'une grave pénurie.
Malgré ces difficultés, le Croissant-Rouge palestinien a continué à fournir des soins essentiels et vitaux. Dans la bande de Gaza, le Croissant-Rouge palestinien a fourni des soins médicaux d'urgence à plus de 8 800 blessés au 4 novembre. Les ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien ont également transporté plus de 2 800 personnes tuées depuis le début de l'escalade.
L'hôpital Al-Quds du Croissant-Rouge palestinien dans la ville de Gaza a soigné 1 061 blessés et accueilli des patients de longue durée de l'hôpital principal. L'hôpital Al Amal de la Société nationale à Khan Younis a soigné 873 blessés au 4 novembre et a également accueilli des patients de longue durée de l'hôpital principal géré par le gouvernement.
Ce travail de sauvetage est effectué en dépit des coupures régulières d'électricité et de communications, ainsi que du danger extrême que représente le conflit en cours. Les équipes du Croissant-Rouge palestinien ont signalé des tirs d'obus très proches de leurs hôpitaux, de leur centre ambulancier, de leur entrepôt principal et de leur siège, causant des blessures, endommageant les bâtiments et limitant l'accès aux hôpitaux. Selon le Croissant-Rouge palestinien, huit ambulances sont inutilisables en raison des dommages importants qu'elles ont subis. L'hôpital Al Quds, quant à lui, a continué à fonctionner malgré les demandes d'évacuation.
Entre-temps, le personnel du Croissant-Rouge palestinien a distribué des articles de secours à plus de 60 000 familles déplacées à l'intérieur du pays dans des abris temporaires et dans leurs hôpitaux. Les articles d'aide comprennent des colis alimentaires, du lait, des couvertures, des matelas, de l'eau ainsi que des kits d'hygiène, des ustensiles de cuisine et des produits de première nécessité pour les bébés.
En Cisjordanie, le Croissant-Rouge palestinien a fourni des soins médicaux d'urgence à plus de 2 300 blessés. Les équipes d'ambulanciers ont également transporté 49 personnes tuées dans les combats.
Aide acheminée à Gaza jusqu'à présent
Le 21 octobre, les 20 premiers camions d'aide humanitaire ont été autorisés à franchir la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Le poste-frontière de Rafah, qui constitue un point de passage essentiel pour les produits de première nécessité dans la bande de Gaza, était fermé depuis l'escalade de la violence le 7 octobre.
Depuis la réouverture de la frontière, 756 camions transportant de la nourriture, de l'eau, des articles de secours, des médicaments et des fournitures médicales ont été autorisés à entrer au 9 novembre, soit une moyenne de 33 camions par jour. L'aide reçue n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, compte tenu des besoins immenses des deux millions d'habitants de Gaza. Jusqu'à présent, aucun carburant n'a été autorisé à entrer dans la bande de Gaza. Les livraisons d'aide ont été coordonnées par le Croissant-Rouge égyptien, la seule organisation humanitaire ayant accès au Nord-Sinaï, y compris au poste-frontière de Rafah.
Nouveaux vols humanitaires
Le 7 novembre, deux nouveaux vols du pont aérien humanitaire de l'Union européenne destinés à la population de Gaza ont décollé d'Ostende (Belgique) et de Dubaï (Émirats arabes unis), transportant près de 115 tonnes de matériel d'assistance à al-Arish (Égypte), près du point de passage frontalier de Rafah.
Les vols ont été organisés par le biais d'une plateforme de coordination gérée par l'UE et l'IFRC. La cargaison en provenance de Dubaï transportait des articles logistiques tels que des réfrigérateurs et des conteneurs, un élément crucial pour le traitement de l'aide arrivant en Égypte et à Gaza. Ces articles ont été achetés par l'UE et donnés au Programme alimentaire mondial afin de renforcer la capacité logistique du Croissant-Rouge égyptien et de faciliter les opérations de secours dans la région.
Liban, Syrie, Jordanie et Egypte
Compte tenu de l'ampleur des besoins probables et afin de compléter les efforts de réponse de la Société du Croissant-Rouge palestinien (CRP) décrits dans son appel, l'IFRC renforcera les capacités de réponse par le biais d'un appel d'urgence en coordonnant la réponse dans les pays voisins des territoires palestiniens occupés.
L'IFRC soutiendra - en étroite coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) - la réponse de ses membres, en tant qu'acteurs humanitaires importants dans leurs propres zones géographiques, et renforcera leurs capacités organisationnelles. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC et ses membres recherchent 30 millions de francs suisses (dont 20 millions devraient être collectés par le Secrétariat de l'IFRC) pour aider la Croix-Rouge libanaise, le Croissant-Rouge égyptien, le Croissant-Rouge arabe syrien et le Croissant-Rouge jordanien à se préparer et à renforcer leur capacité de réaction face à l'escalade potentielle des hostilités dans la région et aux besoins humanitaires qui en résulteraient.
Le 13 octobre, l'IFRC a également alloué 1 million de francs suisses de son Fonds d'aide d'urgence en cas de catastrophe pour soutenir une large gamme d'aide humanitaire dans les territoires palestiniens occupés touchés par les hostilités.
Le plus lourd tribut
Depuis le début de l'escalade des hostilités le 7 octobre, l'IFRC a dénoncé le fait que les civils paient le "plus lourd tribut" aux hostilités et a appelé toutes les parties à permettre aux organisations humanitaires d'accéder en toute sécurité aux personnes touchées par la crise et de leur apporter un soutien.
Dans une déclaration commune du 14 octobre, Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC, et Robert Mardini, directeur général du CICR, se sont dits "consternés de voir la misère humaine qui s'est déroulée" et que "les civils - y compris les femmes et les enfants, les personnes âgées, les blessés et les malades - paient actuellement le plus lourd tribut".
"La souffrance humaine est présente de tous les côtés", précise le communiqué. "Et elle est toujours dévastatrice. La mort d'un fils ou d'une fille, d'un frère ou d'une sœur, d'un parent, est une tragédie humaine, quel que soit l'endroit où elle se produit ou la personne qui en est victime. La vie civile doit être protégée de tous les côtés".
Le Conseil de direction de l'IFRC, qui comprend des dirigeants de Sociétés nationales de toutes les régions du monde, a également exprimé son choc et son horreur face aux "besoins humanitaires croissants et à l'augmentation des pertes en vies humaines" dans une déclaration spéciale publiée le 20 octobre.
"Cette situation souligne l'importance cruciale de l'accès à tous les civils, y compris ceux qui sont retenus en otage", poursuit la déclaration. "Nous demandons instamment à toutes les parties concernées de donner la priorité à la sécurité et au bien-être des civils et de s'engager à garantir un accès rapide, sûr et sans entrave, y compris l'ouverture du poste frontière de Rafah, pour que les organisations humanitaires puissent fournir l'aide humanitaire essentielle et assurer la protection".
Demandes médias
Si vous êtes un journaliste et souhaitez avoir plus amples informations ou si vous sollicitez une interview à propos de cette urgence, merci de nous écrire à l'adresse email:[email protected].
Suivez ces comptes Twitter pour avoir les dernières mises à jour:
@IFRC
@IFRC_MENA
@elsharkawi - Directeur régional de l'IFRC pour le MOAN, Hossam Elsharkawi
L'IFRC se réjouit de l'arrivée des premières aides à Gaza, mais souligne qu'il en faut encore beaucoup plus.
Genève/21 octobre 2023:La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est ravie que le poste frontière de Rafah, qui relie l'Égypte à Gaza, ait été brièvement ouvert samedi matin.
Vingt camions, c'est peu au regard des besoins de Gaza, mais c'est mieux que rien et c'est porteur d'espoir. Nous demandons maintenant à toutes les parties d'autoriser l'entrée d'autres véhicules afin de garantir une aide régulière à Gaza, qui en a désespérément besoin.
Les camions transportaient des médicaments et de la nourriture. Ces fournitures vitales ont été fournies par le Croissant-Rouge égyptien et les Nations unies et reçues par le Croissant-Rouge palestinien avec le soutien des Nations unies.
Nous demandons que l'aide supplémentaire comprenne du carburant pour les hôpitaux ainsi que de l'eau. Nous demandons également qu'un passage sûr soit assuré afin que l'aide puisse être acheminée partout dans la bande de Gaza où elle est le plus nécessaire.
Jagan Chapagain, Secrétaire général de l'IFRC a déclaré:
« Nous sommes reconnaissants aux sociétés du Croissant-Rouge égyptien et palestinien d'avoir pu aider à acheminer les premières fournitures humanitaires à Gaza. Mais les besoins humanitaires actuels à Gaza sont immenses. Il faudra encore beaucoup d'aide pour y répondre.»
Marwan Jilani, Directeur général du Croissant-Rouge palestinien, a déclaré :
« L'opération s'est relativement bien déroulée, mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan par rapport aux besoins de Gaza. Le Croissant-Rouge égyptien a de nombreux camions qui sont prêts à partir - ils sont chargés - et qui attendent d'arriver à Gaza dès que nous aurons le feu vert. Du côté du Croissant-Rouge palestinien, nous sommes prêts à recevoir».
Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de contacter:[email protected]
A Genève
Andrew Thomas: +41 76 3676587
A Beyrouth
Caroline Haga: +358 505980500 / +961 70 483 543
Déclaration des membres du conseil de direction de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Nous, les membres du Conseil de direction de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), exprimons notre profonde inquiétude face à la situation humanitaire engendrée par l’escalade dramatique des hostilités en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Cette crise a fait un nombre tragique et désolant de victimes, y compris les personnes tuées et blessées à l’hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza, et constitue une source d’immenses souffrances et de dévastation pour tous les civils. Nous avons le devoir moral de prendre la parole en leur nom.
Nous sommes profondément choqués et horrifiés par les besoins humanitaires croissants et les pertes humaines de plus en plus nombreuses. Cette situation souligne l'importance cruciale de l'accès à tous les civils, y compris ceux qui sont retenus en otage. Nous demandons instamment à toutes les parties concernées de donner la priorité à la sécurité et au bien-être des civils et de s'engager à garantir un accès rapide, sûr et sans entrave, y compris l'ouverture du poste frontière de Rafah, pour que les organisations humanitaires puissent fournir l'aide humanitaire essentielle et assurer la protection.
Nous insistons vivement sur l’impératif humanitaire de protéger tous les civils. Nous appelons à la protection des institutions essentielles, des hôpitaux et des écoles, ainsi que des infrastructures et des véhicules vitaux, tels que les réseaux d’approvisionnement en eau et en électricité et les ambulances, qui doivent rester fonctionnels, afin de garantir le bien-être, la sécurité et le transport des personnes. En période de crise, ces institutions constituent également des symboles d’espoir et de stabilité. Le droit international humanitaire impose que les civils, les établissements de santé et les infrastructures civiles soient respectés et protégés en toutes circonstances.
En outre, nous appelons à garantir la sécurité et la protection des travailleurs humanitaires, en particulier des volontaires et du personnel du Croissant-Rouge palestinien et du Magen David Adom d’Israël. Leur engagement à fournir une aide essentielle et des soins médicaux aux personnes touchées par la crise est inestimable, et leur résilience exceptionnelle. Ils doivent être protégés et bénéficier d’un accès sûr et sans entrave afin de pouvoir mener à bien leur action cruciale sans crainte d’être blessés. Leur dévouement sans faille reflète l’esprit d’humanité et de compassion inhérent à la famille de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Nous sommes profondément attristés par le décès tragique de trois volontaires et membres du personnel du Magen David Adom d’Israël et de quatre volontaires du Croissant-Rouge palestinien. Leur détermination à se rendre dans des zones difficiles d’accès et souvent dangereuses pour aider les personnes en détresse est l’illustration même des idéaux les plus élevés de l’humanité. Leur héritage restera pour nous tous une source d’inspiration.
En tant que membres du Conseil de direction de la Fédération internationale, nous appelons tous ensemble à déployer une action urgente face à la crise humanitaire qui se déroule de manière dramatique sous nos yeux. Nous espérons que des efforts concertés permettront de trouver une solution politique durable pour alléger les souffrances des populations en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et pour trouver un chemin vers la paix.
La nécessité d’une paix et d’une stabilité durables n’a jamais été aussi grande.
L'IFRC est horrifiée et consternée par la perte de vies humaines à l'hôpital du nord de Gaza.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est horrifiée et consternée par les événements tragiques qui se sont déroulés à l'hôpital Al Ahli Arab dans le nord de Gaza dans la soirée du 17 octobre 2023. Les hôpitaux sont des lieux d'aide et de refuge ; ils doivent être protégés à tout prix. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation morale, mais aussi d'un impératif juridique. Les hôpitaux doivent être des sanctuaires pour tous, où le personnel soignant et les civils peuvent trouver sécurité et soins.
Les dirigeants de l'IFRC réagissent
Jagan Chapagain, Secrétaire Général de l'IFRC, a exprimé sa profonde inquiétude en déclarant
«Je suis horrifié et consterné par ce qui s'est passé à l'hôpital Al Ahli à Gaza. Les hôpitaux sont des lieux d'aide et de refuge. Ils doivent être protégés. C'est un impératif moral et juridique.»
Jagan Chapagain
Secrétaire Général, IFRC
Francesco Rocca, président de l'IFRC, partage sa consternation
«Horrifiée par ce qui s'est passé à l'hôpital Al Ahli Arab à Gaza. L'hôpital était rempli de patients et de personnes en quête de protection. Les civils, le personnel de santé et les installations sont protégés par le droit international humanitaire. Même la guerre a des règles ! »
Francesco Rocca
Président, IFRC
Appel à l'humanité
La crise humanitaire à Gaza est catastrophique. Alors que les hôpitaux sont débordés et que les médicaments s'épuisent, le carburant, l'eau et la nourriture manquent. Nous exhortons tout le monde à faire preuve de retenue, à respecter le droit humanitaire et à protéger les civils. Nous ne saurions trop insister sur ce point. Les vies civiles doivent être protégées. Les hôpitaux, les médecins et les infirmières doivent également être protégés.
Autres déclarations
Nous avons publié une déclaration conjointe de Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC, et de Robert Mardini, Directeur général du CICR, sur l'escalade des hostilités en Israël et à Gaza le 14 octobre 2023. Lire la déclaration conjointe.
Nous sommes également dévastés de confirmer la mort de sept membres de notre réseau en raison des hostilités armées en Israël et dans la bande de Gaza. Lire la déclaration publiée le 11 octobre 2023 (le nombre était de cinq au moment de la déclaration).
Rester informé
Pour des mises à jour en temps réel sur la situation actuelle et pour obtenir de plus amples informations, nous vous invitons à écouter les derniers espaces hebdomadaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur X (anciennement Twitter).
Pour les interviews des médias, veuillez écrire à [email protected].
Conflit au Soudan : Réponse des équipes de la Société du Croissant-Rouge soudanais et de l'IFRC
Dernières informations
Soudan: Urgence complexe - notre appel d'urgence pour soutenir les populations à l'intérieur du Soudan
Crise au Soudan: Mouvement régional de population - notre appel d'urgence pour soutenir les personnes fuyant le conflit vers les pays voisins.
---
Les combats ont éclaté dans la base militaire de Marawei, au Soudan, le 15 avril, puis se sont rapidement intensifiés à Khartoum et dans tout le pays. Les rapports indiquent que des centaines de personnes ont perdu la vie et que des milliers d'autres ont été blessées et ont besoin de soins médicaux urgents.
Les civils n'ont pas accès à la nourriture ou à l'eau car les commerces restent fermés et leur sécurité n'est pas assurée. Les services de base comme l'électricité et internet ont été interrompus. Jusqu'à présent, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui les frontières pour se mettre à l'abri dans les pays voisins.
Le personnel médical a du mal à accéder aux établissements de santé en raison des combats. Les hôpitaux qui sont habituellement réapprovisionnés tous les 2 ou 3 jours passent maintenant des semaines sans fournitures. Parmi les besoins les plus urgents des hôpitaux figurent les trousses de premiers secours, le diesel pour les générateurs, les brancards et les lits, ainsi que les moyens de transport pour le personnel médical et les bénévoles.
Cette nouvelle flambée de violence menace d'aggraver la crise humanitaire dans une région qui souffre depuis des années de violence, d'instabilité, de difficultés économiques et d'insécurité alimentaire.
Notre réponse à date
Plus de 200 volontaires de la Société du Croissant-Rouge soudanais ont été déployés à Khartoum pour offrir les services de premiers secours et de soutien psychosocial aux personnes affectées.
Une centaine de volontaires ont également été déployés dans d'autres Etats: Darfour du Nord, Darfour du Sud et l'État du Nord (Merawi) pour offrir des services de premiers secours dans les hôpitaux.
Les volontaires gérent un service de réunification familiale pour les personnes qui ont été séparées des êtres chères, offrant un soutien psychosocial à celles qui ont perdu le contact.
Le 2 mai, nous avons lancé un appel d'urgence pour le Soudan, d'un montant de 30 millions de francs suisses, afin de renforcer l'action locale du Croissant-Rouge soudanais, en collaboration et en coordination avec les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
L'IFRC a également alloué les fonds suivants aux Sociétés nationales par le biais de sonFonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) :
475,320 francs suisses au Croissant-Rouge soudanais pour permettreaux équipes de la SCRS de fournir des services de santé, un soutien psychosocial et de soutenir les efforts de recherche et de sauvetage dans plusieurs états. Apprenez en plus ici;
137 369 francs suisses à la Croix-Rouge tchadienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec le Tchad.Apprenez en plus ici;
305 832 francs suisses au Croissant-Rouge égyptien pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière vers l'Égypte. Pour en savoir plus, cliquez ici;
485 297 francs suisses à la Croix-Rouge éthiopienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec l'Éthiopie. Pour en savoir plus;
355 567 francs suisses à la Croix-Rouge du Sud-Soudan pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière du Sud-Soudan. Pour en savoir plus;
223 438 francs suisses à la Croix-Rouge de la République centrafricaine pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec la République centrafricaine. Pour en savoir plus.
Nous continuons d'appeler les parties impliquées dans le conflit à fournir un espace humanitaire vital. Chaque heure qui s'écoule sans que les blessés et les malades puissent recevoir une aide d'urgence alourdit le bilan humain. Les établissements de soins de santé doivent être protégés, et leur personnel et leurs moyens de transport doivent pouvoir circuler en toute sécurité. Il est urgent et prioritaire que nous puissions accéder à ces installations et que les équipes de maintenance puissent atteindre les centrales électriques et les stations d'eau.
Pour plus d'informations
Article de Reuters «Red Cross warns of possible humanitarian disaster on Sudan-Chad border » (23 mai)
Rapport audio du directeur régional adjoint de l'IFRC pour l'Afrique (17 mai);
Communiqué de presse sur l'arrivée d'une cargaison d'aide de l'IFRC à Port-Soudan (16 mai)
Audiodu coordonateurMigration et Déplacement de l'IFRC pour l'Afrique (5 mai);
Article deSciDev.net«Le conflit au Soudan laisse le système de santé dans un état d'effondrement total», citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (27 avril);
Rapport audiodu manager des opérations de l'IFRC au Soudan,Mohamed El Amin Ibrahim (26 avril);
Interview de ABC en anglais avecFarid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (25 avril);
Entretien d'Al Jazeera en anglais avec Farid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (20 avril);
Article de Reuters « Quasimentimpossible de fournir de l'aide dans la capitale soudanaise », citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (18 avril).
Autres langues:
(Arabe) Entretien d'AlQAhera avec le Directeur Régional des catastrophes de la région MOANde l'IFRC (28 avril)
Arabe Interview deAlQAheraavec le chef du bureau de l'IFRC au Soudan (25 avril);
(Espagnol) Article d'El Pais citant Osama Osman, directeur de la communication du Croissant-Rouge soudanais (19 avril)
Demandes de renseignements médias
Si vous êtes journaliste et que vous souhaitez obtenir de plus amples informations ou demander une interview sur cette situation d'urgence, veuillez nous écrire à l'adresse [email protected]
Suivez ces comptes Twitter por les dernières mises à jour:
Equipes Régionale IFRC Afrique: @IFRCAfrica
Société du Croissant-Rouge soudanais: @SRCS_SD
Farid Abdulkadir, Chef du bureau pays de l'IFRC: @FARID1969
@IFRC
Dons
Pendant que nous évaluons la nécessité d'un soutien financier supplémentaire pour cette crise, nous vous invitons à envisager de faire un don général à l'IFRC ici.
Les dons généraux nous donnent la flexibilité nécessaire pour aider rapidement les gens et sauver des vies dans des situations comme celle-ci, sans avoir à attendre que l'argent arrive après la catastrophe.
Nous vous remercions de votre précieux soutien. Pour en savoir plus sur les dons à l'IFRC, cliquez ici.
Afghanistan : L'intensification de l'aide est essentielle face à la détérioration de la situation économique et humanitaire
Kaboul/Kuala Lumpur/Genève, 15 août - Les difficultés économiques ont fortement aggravé les conditions de vie en Afghanistan. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à la poursuite de l'aide humanitaire à l'Afghanistan et à l'investissement dans des solutions à long terme.
Plus de deux ans après le début de la sécheresse dans la région, près de 28 millions d'Afghans - dans les villes comme dans les zones reculées - peinent à satisfaire leurs besoins essentiels. Les difficultés économiques et les chocs incessants ont considérablement réduit le pouvoir d'achat, rendant de nombreuses personnes dépendantes de l'aide humanitaire.
Mawlawi Mutiul Haq Khales, Président par intérim du Croissant-Rouge afghan a déclaré:
«La situation économique reste difficile pour les Afghans en situation de vulnérabilité, notamment les femmes et les jeunes filles. Ils ont enduré d'immenses difficultés et dépendent principalement de l'aide humanitaire pour surmonter les chocs provoqués par la sécheresse, les catastrophes naturelles et les difficultés économiques».
«Grâce au soutien généreux de nos partenaires locaux et internationaux, le Croissant-Rouge afghan a étendu ses opérations d'intervention à toutes les provinces au cours du premier semestre de cette année, dans le but d'empêcher l'aggravation de la situation humanitaire».
Avec le soutien de partenaires locaux et internationaux, le Croissant-Rouge afghan a fourni une série de services à plus de 500 000 ménages (environ 3,5 millions de personnes). Parmi ceux-ci, 3 millions de personnes ont bénéficié de services de santé et de sensibilisation, plus de 100 000 ménages (environ 700 000 personnes) d'une aide alimentaire et au moins 35 000 ménages (environ 245 000 personnes) d'une aide en espèces.
«Aujourd'hui, en raison de la réduction du financement et de la demande croissante de services, nous donnons la priorité à l'assistance aux plus vulnérables. Il s'agit notamment de fournir une aide financière aux veuves, d'offrir un soutien psychosocial et en matière de santé mentale et d'aider les enfants souffrant de malformations cardiaques congénitales. Pour cela, nous demandons à nos partenaires de renforcer leurscontributions, »ajouta Mawlawi Mutiul Haq Khales.
L'Afghanistan est aux prises non seulement avec sa troisième année consécutive de sécheresse, mais aussi avec des difficultés économiques qui exacerbent la situation humanitaire actuelle. La tendance actuelle de l'aide étrangère, principalement limitée aux interventions humanitaires en raison des sanctions ou du manque de reconnaissance internationale des autorités actuelles, entrave les efforts de solution à long terme.
Necephor Mghendi, Chef de Délégation pour l' Afghanistan, a déclaré:
«La situation humanitaire se durcit et nous augmentons notre soutien au Croissant-Rouge afghan - avec des ressources financières limitées - afin d'améliorer les conditions de vie des personnes les plus exposées, en gardant à l'esprit la nécessité de combiner l'aide immédiate avec des solutions durables qui s'attaquent également aux causes profondes et aux vulnérabilités.
«Nous ne pouvons pas faire face à la situation humanitaire sans investir dans des solutions de développement à plus long terme ou sans nous attaquer à la crise économique. Ces deux éléments sont intrinsèquement liés.
«Alors que certaines régions du monde sont également confrontées à des risques naturels ou d'origine humaine, il ne faut pas oublier que l'Afghanistan est toujours confronté à l'une des pires crises humanitaires au monde. Bien que les gros titres puissent mettre l'accent sur quelques problèmes, la vaste gamme de besoins demeure.»
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afghan (IFRC) et le Croissant-Rouge afghan (CRA) renforcent leur préparation à l'hiver qui approche et aux catastrophes potentielles qui se profilent à l'horizon. Des stocks de kits d'hivernage, de bâches, de tentes, de réservoirs d'eau, de produits d'hygiène, d'ustensiles de cuisine et d'autres articles ménagers essentiels sont prépositionnés dans des endroits stratégiques du pays. En outre, les équipes d'intervention en cas de catastrophe du Croissant-Rouge afghan sont équipées de kits de collecte de données actualisés, de matériel d'identification et d'une formation de remise à niveau.
Le Croissant-Rouge afghan dispose d'une branche dans chaque province du pays et est fier de son solide réseau de 24 600 volontaires, dont des femmes qui jouent un rôle essentiel dans la fourniture de services aux groupes vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes filles. Les membres de la communauté - hommes, garçons, femmes et filles - restent au cœur des efforts de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : en tant que bénéficiaires, concepteurs et fournisseurs.
Pour soutenir le Croissant-Rouge afghan, la Fédération internationale révise son appel d'urgence à la communauté internationale pour un montant de 120 millions de francs suisses afin de fournir une aide humanitaire d'urgence à plus de deux millions de personnes touchées par des crises multiples.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter:
En Afghanistan: Mir Abdul Tawab Razavy, +93-747-407-027, [email protected]
A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, +60-192-713-641, [email protected]
A Genève:Mrinalini Santhanam, +41763815006,[email protected]
Échapper aux bombes et aux voleurs : Lia en quête d'un lieu sûr au Soudan
«Je vivais paisiblement à Khartoum avant le ramadan. Je suis une mère célibataire, et je vis uniquement avec mes enfants. Je suis réalisatrice et scénariste, et j'avais une nouvelle entreprise. Ça marchait très bien et j'étais heureuse de ma vie jusqu'à ce que la guerre commence», dit-elle.
«Le jour de la guerre, notre voisin est venu nous dire qu'il y avait des problèmes à l'extérieur. Nous sommes habitués aux émeutes, nous en avons tous les jours. Mais soudain, il nous a dit que tout était fermé et que personne ne sortait, qu'ils bombardaient partout, que c'était une véritable guerre.»
«Nous avons entendu des bombardements incessants à l'extérieur. Le bruit était si fort que nous nous cachions. Les enfants avaient tellement peur. Il n'y avait rien à acheter dans les magasins et rien dans la maison. Nous sommes restés une semaine dans ces conditions, puis ils ont dit qu'il y avait un cessez-le-feu pour donner aux gens le temps de se trouver une cachette.»
Lia a alors décidé de se rendre avec ses enfants et d'autres membres de sa famille à Omdurman, une ville située sur la rive ouest du Nil, juste au nord-ouest de Khartoum, pour rester avec son père.
«Nous avons vu beaucoup de choses sur la route. Il y avait des gens armés qui vous demandaient si vous alliez les attaquer. Je leur ai dit que nous n'étions pas leurs ennemis tout en essayant de calmer mes enfants, mais ils étaient très effrayés.
«Omdurman était plutôt sûr. Au départ, nous avons entendu quelques coups de feu, mais soudain, au bout de deux jours, ils ont commencé à bombarder tout près de nous et j'ai eu peur qu'il n'y ait plus aucun endroit sûr autour de Khartoum. Je n'arrivais pas à dormir. Je regardais le ciel - je voyais tous les avions qui tiraient, les couleurs dans l'air et lesbombes. »
Lia et sa famille sont restées à Omdurman pendant encore quelques jours, jusqu'à ce qu'un voleur armé s'introduise dans la maison et les vole pendant qu'ils dormaient. Elle a demandé à son père d'aller avec elle, mais il a refusé de quitter sa maison.
Avant de se mettre en lieu sûr, Lia devait retourner chez elle, à Khartoum, pour récupérer les documents d'identité de sa famille au cas où ils devraient quitter le pays. Mais cela s'est avéré être une autre épreuve. Un trajet en taxi qui durait habituellement 30 minutes s'est prolongé pendant des heures, le chauffeur essayant de trouver des rues sûres à Khartoum pour éviter les violences.
« Nous sommes arrivés à la maison, trés tard. Tout était triste et nous avons pleuré tous ensemble. Nous nous sommes assis devant notre maison, à l'intérieur du portail, jusqu'au matin, parce que je ne trouvais pas la clé. Personne ne dormait. Je tenais mes enfants dans mes bras, tous ensemble».
« Le matin est arrivé. Les tirs se sont arrêtés pendant un petit moment, et nous avions de l'espoir. Mais soudain, ils ont repris. On a cassé notre serrure et on a pris nos papiers et quelques-unes de nos affaires ».
Lia et ses enfants ont alors entamé le long voyage vers Port-Soudan, à plus de 800 km de là, sur la côte.
« Nous avons réussi à nous échapper vers l'endroit où les bus quittaient Khartoum. Nous sommes restés sur la route pendant près de quatre jours, nous arrêtant dans différentes villes pour la nuit, dormant à même le sol à côté du bus. Nous avons frappé aux portes des maisons d'étrangers et ils nous ont aidés parce qu'ils savaient qu'il y avait la guerre à Khartoum. Ils nous ont donné du matériel de cuisine pour que je puisse cuisiner et ils nous ont laissé utiliser leur salle de bain».
« C'était dur. Je m'en suis sortie, mais mes enfants n'ont pas connu ce genre de vie auparavant. Personne ne choisit de vivre ce genre de vie ou de choisir la guerre, mais nous nous sommes retrouvés dans cette situation».
Ils ont fini par arriver à Port-Soudan. Bien que moins dangereux que Khartoum, Lia a eu du mal à trouver un endroit décent où loger sa famille.
« J'ai rejoint le premier camp et c'était très mauvais. Nous y sommes restés un peu plus d'une semaine, mais nous ne pouvions pas rester plus longtemps. Mes enfants étaient malades, alors nous avons déménagé au bord de la plage. Je pensais que ce serait mieux, mais l'après-midi, c'était l'enfer. On ne peut pas rester directement sous le soleil. Après cela, nous avons été emmenés dans un autre camp où nous sommes restés un mois, puis dans un autre. C'est un peu un soulagement, mais les choses vont encore mal. On ne peut pas appeler un camp une maison. Mais au moins, celui-ci est un peu mieux que les autres ».
Lorsqu'on lui a demandé comment le Croissant-Rouge soudanais l'avait aidée tout au long de son épreuve et quelle différence cela avait fait, Lia a répondu :
«La différence est évidente. Dès le début, le Croissant-Rouge a toujours été là pour lui tendre une main chaleureuse en cas de besoin.»
«Ils nous ont apporté des médecins, des médicaments et de la nourriture».
Et l'avenir ?
«Je remercie Dieu d'être en vie. Même si nous avons perdu beaucoup de choses, nous sommes en vie et nous respirons, et mes enfants sont à mes côtés. Je prie simplement pour qu'un jour les choses s'améliorent à nouveau et pour que Khartoum redevienne une ville sûre.»
«Je ne veux plus voyager. Je veux que nos vies et notre pays soient en sécurité et que tous les soucis cessent pour que nous puissions continuer à faire les choses dont nous rêvons.»
--
Plus de 1 000 personnes ont perdu la vie depuis que le conflit a éclaté au Soudan le 15 avril, et plus de 12 000 ont été blessées dans les combats.
Le Croissant-Rouge soudanais, soutenu par le réseau de l'IFRC, continue de fournir une assistance humanitaire indispensable malgré les problèmes de sécurité dans le pays.
Pour aider des personnes comme Lia à l'intérieur du Soudan, veuillez faire un don à notre appel d'urgence. Vous trouverez des informations sur le travail que votre don soutiendra ici.
Soudan: La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge continuent d'acheminer l'aide malgré les défis en matière de sécurité
Khartoum/Nairobi/Le Caire/Genève, 6 juillet 2023 - Alors que le conflit armé au Soudan entre dans son troisième mois, le Croissant-Rouge soudanais (CRS) a acheminé à ce jour plus de 1 520 tonnes de vivres, de matériel de secours et de fournitures médicales par bateau et par avion.
À ce jour, le Croissant-Rouge soudanais a reçu plus de 20 vols internationaux et deux cargaisons d'aide.
La société du Croissant-Rouge soudanais, soutenue par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et les sociétés nationales partenaires, a été en mesure d'importer et de distribuer de la nourriture, des articles ménagers essentiels et des fournitures médicales indispensables aux familles les plus exposées dans tout le pays, y compris à Khartoum. Cela comprend également le soutien à la distribution de 1 285 tonnes de nourriture fournie par le Programme alimentaire mondial.
Le Secrétary Général Croissant-Rouge soudanais, Aida Elsayed, a déclaré:
« Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 branches à travers le pays,le Croissant-Rouge soudanaisest la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Nous travaillons avec les deux parties impliquées dans le conflit, dans le plein respect des principes fondamentaux et du code de conduite de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, notamment en distribuant des vivres à Khartoum, où de nombreuses personnes sont coupées du monde depuis des semaines».
Avec près de 2 millions de personnes forcées de fuir la violence, dont beaucoup de femmes et d'enfants, souvent avec seulement ce qu'ils peuvent porter, le Croissant-Rouge soudanais a fourni de la nourriture et de l'eau, des abris d'urgence et des fournitures médicales dont le besoin se fait cruellement sentir. Cela comprend plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et l'évacuation de 740 personnes blessées.
Le Directeur Régional de l'IFRC, Mohammed Omer Mukhier, a déclaré:
« En plus, nous avons trois vols et cinq cargaisons de marchandises en cours d'acheminement, dont des voitures pour les équipes et d'autres produits alimentaires, non alimentaires et de santé. Ils proviennent de donateurs tels que l'IFRC, le Croissant-Rouge des Émirats arabes unis, le Croissant-Rouge du Koweït, le Croissant-Rouge égyptien, la Croix-Rouge espagnole, la Croix-Rouge suisse et la Croix-Rouge chinoise.
«Mais ce n'est pas suffisant. Il faut faire beaucoup plus et prendre davantage de mesures pour faciliter l'accès des travailleurs humanitaires. Nos appels sont désespérément sous-financés et, à mesure que le conflit se poursuit, de plus en plus de personnes sont contraintes de se mettre à l'abri, souvent avec très peu de moyens pour les protéger de la saison des pluies qui approche».
L'IFRC a lancé deux appels d'urgence en réponse à cette crise : l'un pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin d'aider les personnes à l'intérieur du Soudan et l'autre pour soutenir les Sociétés nationales de six pays voisins qui accueillent les personnes fuyant le conflit.
À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des Points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels que le soutien psychosocial, les premiers soins, la nourriture et l'aide pour entrer en contact avec les membres de la famille restés au pays.
Pour plus d'information ou pour demander une interview, merci de contacter
ANairobi:
Susan Cullinan, +61 457 527 197, [email protected]
Rita Nyaga, +254 110 837 154,[email protected]
ABeyrouth:
Mey el Sayegh, +96176174468, [email protected]
AGenève:
Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]
Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367
Déclaration de l'IFRC lors de l'événement de haut niveau des donateurs pour le Soudan et la région
Excellences,
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a travaillé en étroite collaboration avec la Société du Croissant-Rouge soudanais, en étroite coordination avec d'autres partenaires du Mouvement, avant et depuis le début de ce conflit.
Le Croissant-Rouge soudanais est le principal acteur humanitaire du pays. Il compte plus de 40 000 volontaires formés. Il a accès à l'ensemble des 18 États et aux deux parties du conflit pour apporter une aide vitale.
L'IFRC a lancé des appels d'urgence pour intensifier son action en faveur du Croissant-Rouge soudanais et des Sociétés nationales des pays voisins afin de fournir une assistance digne et sûre aux personnes en déplacement.
Excellences – J'appelle aujourd'hui la communauté internationale à prendre les engagements suivants :
Premièrement - Assurer la protection : L'IFRC appelle toutes les parties au conflit à prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les blessures et les pertes de vies humaines parmi les civils, et à veiller à ce que les infrastructures civiles essentielles soient protégées.
Deuxièmement - Assurer l'accès : Le Croissant-Rouge soudanais et les autres premiers intervenants doivent disposer de l'espace humanitaire nécessaire pour mener à bien leur travail de sauvetage.
L'IFRC est profondément préoccupée par les rapports faisant état d'une augmentation des cas de violence à l'encontre des civils et d'une recrudescence des cas de violence sexuelle et sexiste.
Troisièmement - Garantir les ressources : Nous demandons instamment aux dirigeants du monde entier d'augmenter d'urgence leur financement afin que les organisations locales, y compris le Croissant-Rouge soudanais, disposent de ressources suffisantes pour sauver des vies.
Le peuple soudanais a besoin de notre soutien aujourd'hui et dans les semaines et les mois à venir. Leurs vies sont en jeu. Le monde ne peut se permettre de détourner le regard.
Merci de votre attention.
Déclaration de l'IFRC lors de la conférence des donateurs «Soutenir l'avenir de la Syrie et de la région »..
Excellences, distingués représentants, Mesdames et Messieurs, cela fait des années que nous nous réunissons ici pour soutenir l'avenir de la Syrie et de la région.
Après des années de conflit incessant, l'effondrement de l'économie syrienne et un récent tremblement de terre dévastateur, il n'y a toujours pas de solution en vue.
Et l'ampleur de la crise dépasse notre réponse humanitaire collective.
Présente depuis longtemps en Syrie, l'IFRC soutient le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS), le plus grand fournisseur communautaire d'aide humanitaire du pays, afin qu'il puisse fournir des services de qualité et responsables.
Le CRAS fournit chaque mois à 5 millions de personnes de la nourriture et des articles de secours et soutient leur résilience à plus long terme en leur apportant un soutien aux moyens de subsistance, des soins de santé, de l'eau et des services d'assainissement.
Dans les pays voisins et les pays d'accueil, l'IFRC et ses membres, avec le soutien de l'Union européenne et d'autres partenaires, ont fourni une assistance aux Syriens et aux communautés d'accueil. Nous espérons que cela se poursuivra.
La pression pour étendre nos programmes humanitaires est immense.
L'aide seule ne permettra pas de réduire les besoins humanitaires ni de contribuer à une résilience à long terme et à un relèvement durable en Syrie.
Cette conférence est une opportunité vitale de se concentrer sur un message clé :
Sauver des vies doit être notre priorité collective.
Le CRAS dispose d'un accès incomparable et fiable dans la majeure partie du pays.
Il est essentiel d'investir dans des acteurs locaux tels que le CRAS et les sociétés nationales des pays voisins.
En leur garantissant une assistance sans entrave, on s'assure que les fonds des donateurs soutiennent directement les programmes d'aide humanitaire et de relèvement conçus par et pour les communautés qui en ont le plus besoin.
Pour des millions de Syriens, il est essentiel de garantir des services de base et des opportunités économiques à long terme.
Le soutien aux moyens de subsistance et le renforcement des services de base tels que la santé, l'assainissement et l'éducation sont des interventions à long terme qui renforcent la résilience et doivent être développées en tenant compte des besoins de la population syrienne.
Nous devons également continuer à travailler ensemble pour réduire les effets involontaires des sanctions sur la réponse humanitaire.
L'IFRC, en étroite collaboration avec d'autres partenaires du Mouvement, continuera à fournir une aide humanitaire impartiale, neutre et indépendante, mais pour ce faire, nous avons besoin d'un leadership collectif et convergent au-delà des clivages politiques.
Il est temps que la communauté internationale partage réellement les responsabilités et fasse preuve d'une réelle solidarité si nous voulons voir un changement réel et durable dans la vie des Syriens.
Je vous remercie de votre attention.
Effondrement du barrage de Nova Kakhovka, Ukraine : notre soutien aux personnes touchées par les inondations
L'effondrement du barrage de Nova Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, le 6 juin, a provoqué une inondation aux conséquences désastreuses, touchant de nombreuses communautés. Les populations ont déjà souffert des effets dévastateurs du conflit et sont maintenant déplacées de leur domicile ; beaucoup ont perdu leur maison et leurs biens avec les eaux de crue. Les risques sanitaires pour les personnes touchées pourraient augmenter dans les semaines à venir et il y a un besoin d'eau potable.
Le réseau de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille aux côtés de la Société de la Croix-Rouge ukrainienne pour fournir une assistance vitale aux personnes touchées.
Répondre aux besoins humanitaires urgents
Consciente de l'urgence de la situation, l'IFRC et ses membres soutiennent activement la Croix-Rouge ukrainienne dans ses efforts d'intervention. Cette aide comprend une assistance opérationnelle, technique et financière destinée à renforcer les capacités locales de la Croix-Rouge ukrainienne en matière d'acheminement de l'aide, de distribution d'articles de secours, de soutien sanitaire, de promotion de bonnes pratiques d'assainissement et d'hygiène, et de réponse aux besoins immédiats de la population touchée.
Récupération et relèvement à long terme
Outre les secours immédiats, le réseau de l'IFRC reste déterminé à soutenir les communautés touchées par les inondations dans leur relèvement et leur réadaptation à long terme. Il s'agit notamment de faciliter les projets visant à rétablir les moyens de subsistance des populations, à leur apporter un soutien psychosocial et à remettre en état les infrastructures endommagées afin d'aider les communautés à reconstruire leur vie.
Au lendemain de l'effondrement du barrage de Nova Kakhovka, le réseau de l'IFRC et la Croix-Rouge ukrainienne sont unis pour apporter un soutien indéfectible aux communautés touchées.
Depuis février 2022, l'IFRC a intensifié sa réponse avec la Croix-Rouge ukrainienne, en collaboration avec les Sociétés nationales du monde entier. Ensemble, nous fournissons une assistance humanitaire d'urgence aux personnes en Ukraine et à celles qui ont été forcées de fuir vers d'autres pays.
Ensemble, nous travaillons sans relâche pour répondre aux besoins immédiats, offrir de l'espoir et ouvrir la voie à un relèvement à long terme. Grâce au pouvoir de la compassion et de la solidarité, nous nous engageons à reconstruire des vies et à restaurer la résilience face à cet événement dévastateur.
--
Cliquez ici pour plus d'informations sur notre travail de soutien aux personnes en Ukraine.
Soudan : Un financement crucial est nécessaire urgemment pour poursuivre l'aide aux personnes touchées par le conflit
Khartoum/Nairobi/Le Caire/Beyrouth/Genève, 2 juin 2023 - Parvenu à sa septième semaine, le conflit au Soudan a épuisé les ressources de la Société du Croissant-Rouge soudanais (SCRS), ce qui conduit la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) à doubler son appel d'urgence pour le porter à 60 millions de francs suisses. Elle lance également un deuxième appel régional de 42 millions de francs suisses pour faire face à l'afflux de personnes fuyant vers les pays voisins.
Aida Elsayed, secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais, a déclaré :
«Sans cette aide, la population soudanaise subira de graves conséquences humanitaires,car elle ne sera tout simplement plus en mesure de répondre à ses besoins fondamentaux, ce qui aura de graves répercussions. Les combats ne montrent aucun signe de ralentissement et le bilan humain continue de s'alourdir chaque jour.
« S'il est financé, cet appel révisé permettra à SRCS de poursuivre les évacuations, la fourniture d'eau, de nourriture, d'abris, de premiers soins et de soutien psychologique, ainsi que la réunification des familles. Cela fera certainement la différence entre la vie et la mort pour de nombreuses personnes. Ce sera certainement un facteur décisif pour que d'innombrables familles connaissent des souffrances extrêmes».
Les pénuries de médicaments, de nourriture, d'eau et de carburant, la destruction des hôpitaux, des bâtiments résidentiels, des infrastructures d'énergie et d'eau ainsi que les risques de décès et de blessures dus aux combats et au non-accès à l'argent liquide signifient que les gens ne sont pas en mesure d'accéder aux biens et services essentiels ou de se mettre à l'abri.
Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 antennes à travers le pays, SCRS est la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Jusqu'à présent, elle a fourni plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et évacué 740 personnes blessées. SCRS procède également à des enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie.
« Alors que nos volontaires du CRS travaillent sans relâche pour aider les gens depuis le début du conflit malgré les dangers et le fait qu'eux et leurs propres familles sont également touchés, il faut faire beaucoup plus. Mais cela ne sera possible que si nous recevons du financement. Sans cela, nous laissons la population soudanaise face à des conditions difficiles auxquelles beaucoup pourraient ne pas survivre», a ajouté Mme Elsayed.
Neuf millions de personnes ont été touchées par le conflit dans un pays où 11,7 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide alimentaire et de moyens de subsistance.
«Avec ces vulnérabilités préexistantes et l'arrêt presque total de l'aide alimentaire vitale, les conséquences seront désastreuses pour les familles qui dépendent de celle-ci», a déclaré Mme Elsayed.
Le nouvel appel régional pour les mouvements de population soutiendra les activités de réponse humanitaire des Sociétés nationales dans les pays voisins, à savoir l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye.
Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour la région Afrique a déclaré :
« Plus de 330 000 personnes ont fui le conflit dévastateur au Soudan pour se réfugier dans les pays voisins. La situation est extrêmement instable et, à mesure que le conflit se poursuit, les mouvements transfrontaliers ne feront qu'augmenter. Il s'agit de personnes déjà vulnérables, en majorité des femmes et des enfants, et un grand nombre d'entre elles fuient la violence pour la deuxième fois, après avoir été déplacées de camps au Soudan».
À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels qu'un soutien psychosocial, des médicaments, des premiers soins, de la nourriture et des cartes SIM, ainsi que de rétablir les liens familiaux.
Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse suivante :[email protected]
A Nairobi:
Rita Nyaga, +254 110 837 154, [email protected]
Susan Cullinan, +61 457 527 197, [email protected]
A Beyrouth: Mey el Sayegh, +96176174468, [email protected]
A Genève:
Anna Tuson, +41 79 895 6924
Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367
Crise au Soudan: Mouvement régional des populations
Le conflit en cours au Soudan a conduit des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de femmes, d'enfants et de personnes âgées, à fuir le pays pour se mettre à l'abri au-delà des frontières. Les personnes arrivant dans les pays voisins ont été confrontées à des conditions humanitaires désastreuses. Nombre d'entre elles ont été prises entre deux feux et ont eu du mal à accéder à la nourriture, à l'eau et aux services de santé pendant un certain temps. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Égypte, du Tchad, du Soudan du Sud, de la République centrafricaine (RCA), d'Éthiopie et de Libye afin de fournir une assistance humanitaire essentielle aux personnes fuyant le Soudan.
Une nouvelle cargaison d'aide humanitaire de l'IFRC arrive à Port-Soudan dans un contexte de conflit
Khartoum/Nairobi/Genève, 16 mai 2023 : Un nouveau lot de fournitures humanitaires de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), d'un poids de 17 tonnes, est arrivé aujourd'hui à Port-Soudan en provenance de Dubaï. Le transport de ces fournitures a été rendu possible grâce à un pont aérien humanitaire de l'Union européenne. L'IFRC espère que ce pont aérien sera maintenu afin d'assurer la poursuite de l'aide dans les semaines à venir.
Parmi les articles ménagers livrés figurent des couvertures, des jerricans, des ustensiles de cuisine, des moustiquaires, des matelas de couchage et des bâches pour 500 familles. Cet envoi sera suivi dans les prochains jours d'un deuxième lot de fournitures médicales comprenant des kits sanitaires d'urgence interagences afin d'améliorer l'accès aux services de santé indispensables pour les milliers de personnes touchées par le conflit. Dès leur arrivée, ils seront remis à la Société du Croissant-Rouge soudanais.
Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique a déclaré:
«La plupart de nos articles ont déjà été distribués aux personnes dans le besoin, même si certains ont été pillés à Khartoum et au Darfour. Cette cargaison humanitaire internationale arrive donc à un moment crucial, car elle aidera le Croissant-Rouge soudanais à venir en aide aux personnes prises entre le conflit et les prochaines inondations, qui sont monnaie courante dans le pays».
Depuis l'escalade du conflit, des milliers de familles ont été coupées des services de base, notamment des services de santé, de la nourriture, de l'eau et des abris, et ont désespérément besoin d'aide. Les volontaires du Croissant-Rouge soudanais travaillent sans relâche, depuis le début, pour fournir une assistance vitale aux personnes touchées, malgré les dangers auxquels ils sont confrontés et le fait qu'ils sont également touchés.
Ils gèrent un large éventail de services humanitaires, notamment les premiers secours, le soutien psychosocial, la réunification des familles pour les personnes qui ont été séparées de leurs proches, la distribution de nourriture et d'eau, la fourniture d'abris et l'organisation d'enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie. Le 4 mai, l'IFRC a lancé un appel d'urgence pour aider le Croissant-Rouge soudanais à fournir une assistance à 200 000 personnes touchées par le conflit.
«Nos volontaires achemineront les secours là où l'accès et la sécurité le permettront. Pour cela, nous renouvelons notre appel en faveur d'un accès et d'un passage sûrs et sans entraves afin de permettre à l'aide humanitaire d'atteindre les personnes dans le besoin», a déclaré M. Mukhier.
Tout en soutenant le Croissant-Rouge soudanais dans son assistance aux populations du pays, l'IFRC intensifie son action pour répondre aux besoins urgents des personnes qui fuient le conflit et se rendent dans les pays voisins : République centrafricaine, Tchad, Égypte, Éthiopie et Sud-Soudan.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview:
[email protected]
A Nairobi: Rita Nyaga, +254 722 527553, [email protected]
A Genève:
Anna Tuson, +41 79 895 6924
Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367
A Dakar:
Moustapha Diallo, +221 77 450 10 04, [email protected]
Ukraine, un an après : sept choses à savoir sur la crise humanitaire en cours
1. Des millions de réfugiés continuent de s'adapter à la vie dans un nouveau pays.
Depuis le 24 février 2022, plus de 8 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se réfugier à l'étranger. Forcées de tout laisser derrière elles et incapables de rentrer chez elles en toute sécurité, elles tentent encore de s'adapter à leur nouvelle "normalité".
Cela représente une année de peur, de chagrin, d'incertitude, de séparation d'avec les amis et la famille, et d'inquiétude pour les personnes et les maisons laissées derrière.
Au cours des 12 derniers mois, l'IFRC, en collaboration avec 58 Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a travaillé en Ukraine et dans la région pour fournir une aide essentielle aux personnes fuyant le pays - y compris les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées - et pour les aider à s'intégrer dans leurs nouvelles communautés.
2. Des millions de personnes déplacées à l'intérieur de l'Ukraine ont toujours besoin d'une aide de base
Le déplacement de plus de 5,3 millions de personnes en Ukraine reste une crise humanitaire stupéfiante. Nombre d'entre elles ont fui leur domicile avec les seuls vêtements qu'elles portaient et sont toujours hébergées par des proches ou des familles d'accueil, dans des abris collectifs ou des appartements loués.
En collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne, le réseau de l'IFRC a été présent dès le début, fournissant des articles de première nécessité à ceux qui en avaient besoin.
Si le choc initial du déplacement s'est atténué, le besoin de soutien et d'assistance reste crucial.
3. Certaines personnes sont rentrées chez elles, mais reconstruire leur vie d'avant est un défi de taille
Malgré la poursuite des hostilités, plus de 5,5 millions de personnes ont choisi de rentrer chez elles, qu'elles viennent de l'étranger ou de l'intérieur de l'Ukraine. Cependant, beaucoup de leurs maisons ont été endommagées ou détruites. Le coût de leur reconstruction ou de leur réparation peut être prohibitif, et de nombreuses familles n'ont tout simplement pas les moyens d'acheter les matériaux ou la main-d'œuvre nécessaires pour rendre leur maison à nouveau habitable.
Les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge apportent un soutien vital aux habitants de l'Ukraine, notamment en les aidant à payer leur loyer et les services publics, en remettant en état les centres collectifs accueillant les personnes déplacées et les logements individuels, et en fournissant des matériaux de construction pour la remise en état des maisons. Cependant, de nombreuses personnes, en particulier dans les zones de la ligne de front, continuent de souffrir.
4. Le lourd tribut payé par la population en matière de santé mentale est toujours d'actualité.
Le conflit en cours a eu un impact dévastateur sur le bien-être mental des personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
Nombreux sont ceux qui ont perdu des êtres chers, leur maison et leurs moyens de subsistance. Des personnes, y compris des enfants, ont été déracinées de leurs communautés. L'incertitude et l'instabilité à long terme pèsent lourdement sur l'esprit de nombreuses personnes.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a apporté un soutien psychosocial à plus de 328 000 personnes au cours de l'année écoulée. Il s'agit là d'un résultat important, mais il y a encore beaucoup plus de personnes qui ont besoin d'une oreille attentive et d'un soutien professionnel pour leur santé mentale.
5. Pour beaucoup, l'accès aux services médicaux est limité
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 700 attaques visant des établissements de santé en Ukraine depuis février 2022. De nombreux hôpitaux et établissements médicaux ont été détruits ou gravement endommagés, laissant les gens - en particulier ceux qui vivent près des lignes de front - avec peu ou pas d'accès aux services médicaux lorsqu'ils en ont le plus besoin.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continue de fournir des médicaments de base et du matériel médical aux établissements de santé dans toute l'Ukraine. Ensemble, nous avons lancé près de 100 unités médicales mobiles qui fournissent des soins médicaux vitaux aux personnes vivant dans des zones difficiles d'accès dans tout le pays.
L'IFRC finance un centre de santé dans la ville d'Uzhhorod, géré par la Croix-Rouge ukrainienne, qui fournit des services de santé essentiels aux personnes vulnérables et aux déplacés internes. Les fonds provenant de notre appel d'urgence aident également la Croix-Rouge ukrainienne à fournir des soins à domicile et des services de réadaptation aux personnes âgées, aux personnes avec un handicap et aux anciens combattants blessés.
6. L'infrastructure énergétique du pays a été gravement endommagée
Alors que la saison froide est maintenant terminée et que la fourniture d'énergie en Ukraine s'est quelque peu rétablie, les institutions sociales et sanitaires à travers l'Ukraine continuent de faire face à la menace de pénuries d'électricité récurrentes. Ces établissements, en particulier ceux situés sur la ligne de front, souffrent souvent de coupures d'électricité, privant la population locale de services de base.
L'IFRC a déjà livré 130 générateurs de grande puissance à l'Ukraine au cours de l'hiver dernier. Toutefois, le pays a encore besoin d'aide pour assurer la fourniture de services publics de base aux millions de personnes touchées par le conflit.
7. L'économie du pays a été gravement affectée
En 2022, l'Ukraine a connu une baisse stupéfiante de 35 % de son PIB et un taux d'inflation annuel choquant de 30 %. Cela signifie que les familles à travers le pays luttent contre la montée en flèche des coûts de la nourriture et du loyer. Pour de nombreux ménages, les économies ont été pratiquement épuisées, laissant les gens dans une situation financière difficile et incertaine.
Les Sociétés nationales d'Ukraine et des régions avoisinantes, soutenues par l'IFRC, ont mis en place plusieurs programmes d'assistance en espèces pour aider les plus vulnérables à s'en sortir.
La crise se poursuit : quelle sera la prochaine étape ?
Bien que cette crise ne fasse plus la une des journaux, le monde ne peut pas oublier ce qui se passe en Ukraine.
L'année dernière, notre Mouvement a travaillé sans relâche pour soutenir les personnes touchées en Ukraine et au-delà. Mais malgré nos efforts, l'ampleur de cette crise exige un soutien et une attention accrus et continus.
Grâce à son rôle d'auxiliaire et à sa présence permanente en Ukraine, la Croix-Rouge ukrainienne est la mieux placée pour soutenir les personnes touchées aujourd'hui et à l'avenir.
Le réseau de l'IFRC continuera à soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et les personnes touchées, aussi longtemps qu'elles auront besoin de nous.
--
Cliquez ici pour accéder à l'appel d'urgence récemment révisé de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays touchés.
Et si vous souhaitez soutenir notre travail qui sauve des vies, merci de faire un don pour notre appel d'urgence ici.
Soudan: Une urgence complexe
Les combats entre les forces armées soudanaises (SAF) et les forces de soutien rapide (RSF) ont éclaté dans la capitale, Khartoum, le 15 avril et se sont rapidement étendus à tout le pays. Plus de 1 000 personnes ont trouvé la mort et des centaines de milliers d'autres ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui vers les pays voisins pour échapper à la violence. Par le biais de cet appel, l'IFRC soutient le Croissant-Rouge soudanais (CRS) pour qu'il puisse fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes se trouvant dans des zones à risque et celles qui sont en déplacement.
L'IFRC accroît son soutien au Soudan pour venir en aide aux personnes en déplacement et à celles vivant dans des zones à risque
Khartoum/Nairobi/Genève, le 4 mai 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin qu'il puisse apporter une assistance à 200 000 personnes affectées par le récent conflit.
Depuis que les combats ont éclaté dans plusieurs régions du pays le 15 avril 2023, l'accès aux services de base tels que les soins de santé et l'approvisionnement en eau s'est détérioré. De nombreuses familles ne peuvent accéder à la nourriture, aux médicaments ou à l'eau par crainte d'être prises entre deux feux et en raison de l'escalade des prix. Environ 15 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide humanitaire avant le conflit.
Farid Abdulkadir, chef du cluster pays de l'IFRC pour le Soudan, a déclaré : « Malgré ces circonstances difficiles, les volontaires du Croissant-Rouge soudanais sont restés sur le terrain, apportant un soutien psychosocial et des premiers secours depuis le début des combats. Ceux qui se trouvent à proximité des hôpitaux travaillent aux côtés du personnel soignant et fournissent un soutien médical».
Les dégâts causés par les combats sont immenses et la population devra reconstruire sa vie dans les mois à venir. Nombreux sont ceux qui se sont déplacés vers les pays voisins en quête de sécurité ou d'assistance médicale. Cela a conduit à la séparation des familles, provoquant une pression psychologique supplémentaire sur les communautés qui sont forcées de prendre des décisions entre rester et partir.
«Cela signifie que de nombreuses personnes restent à l'intérieur du Soudan parce qu'elles ne sont pas en mesure de faire ce choix et que d'autres ne peuvent pas partir parce qu'elles n'en ont pas les moyens. Toutes ces personnes ont besoin d'aide et nous voulons travailler aux côtés du CRS pour veiller à ce que le plus grand nombre possible de personnes reçoivent l'assistance dont elles ont besoin», a déclaré M. Abdulkadir.
Par le biais du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF), l'IFRC a précédemment activé des fonds pour soutenir la mobilisation de volontaires pour aider aux activités d'urgence dans toutes les branches de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au Soudan. En lançant cet appel d'urgence, l'IFRC a besoin de 30 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge soudanaise à fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes qui se trouvent dans des zones à risque et qui se déplacent.
La Croix-Rouge soudanaise comptent 18 branches et 40 000 volontaires répartis dans tout le pays, y compris aux frontières avec l'Égypte, le Tchad, l'Éthiopie, le Sud-Soudan et la République centrafricaine. Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de ces pays ont également été mobilisées pour apporter une aide humanitaire aux personnes qui traversent les frontières en quête de sécurité.
Pour plus d'informations ouj pour arranger une interview, merci de contacter:
[email protected]
A Nairobi:
Rita Nyaga, +254 722 527553, [email protected]
A Geneva:
Anna Tuson, +41 79 895 6924
Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367
Ukraine : Un an après, l'IFRC alerte contre les blessures psychologiques qui ajoutent une couche supplémentaire de douleur
Genève / Budapest / Kiev 23 février 2023 - Les blessures psychologiques du conflit armé international en Ukraine ajoutent une autre couche de douleur aux personnes qui ont déjà du mal à faire face aux besoins en matière de logement, de faim et de moyens de subsistance, alerte la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Alors que les effets de l'année dernière continuent d'affecter les familles, le réseau de l'IFRC mène la plus grande réponse humanitaire de son histoire. Grâce à un appel de 1,6 milliard de francs suisses lancé dans 58 pays, le réseau de l'IFRC a permis à plus de deux millions de personnes de bénéficier de soins médicaux, d'un soutien en matière de santé mentale et d'un abri, et a distribué jusqu'à présent plus de 87 millions de francs suisses d'aide en espèces afin d'offrir choix et dignité aux familles qui ont tout perdu. Au total, 42 Sociétés nationales membres de l'IFRC sont engagées dans des activités de soutien aux personnes originaires d'Ukraine.
Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré :
«Cette année éprouvante a ravagé la vie de millions de personnes et entrainant des dommages psychologiques aussi importants que les blessures physiques. Nous nous préparons à étendre nos interventions en matière de santé mentale aux côtés de l'argent liquide, des abris, des soins médicaux et de l'aide d'urgence pour aider les gens à gérer le dur hiver avec les coupures d'électricité et les pénuries d'eau.»
Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont à l'œuvre partout - des abris anti-bombes de Bakhmut aux nouvelles maisons des réfugiés au-delà des frontières - et ont fourni un soutien psychosocial à plus d'un million de personnes depuis février 2022. À mesure que le temps passe, il faut faire davantage pour s'occuper de la santé mentale.
«Le traumatisme ne connaît pas de frontières : ceux qui se trouvent en Ukraine et ceux qui ont fui ont tout autant besoin de réconfort, de stabilité et d'un sentiment de normalité» remarque M. Chapagain.
La Croix-Rouge ukrainienne a fourni un soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes depuis le début de l'escalade du conflit. En outre, 34 autres Sociétés nationales membres de l'IFRC apportent une aide spécialisée à des centaines de milliers de personnes qui ont cherché refuge dans d'autres pays.
Le Directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, a déclaré :
«Ils ont perdu des êtres chers, des maisons, des emplois, tout - c'est assez accablant. Les gens vivent dans l'incertitude et cette angoisse les ronge de l'intérieur, ce qui aggrave encore la crise de santé mentale.
«Aider les familles à trouver des mécanismes d'adaptation, des traitements et du soutien est crucial pour nous. Nous formons les gens sur la façon de répondre aux urgences en matière de santé mentale et cette formation a lieu dans des abris anti-bombes et des sous-sols.»
Dans les pays voisins, les Sociétés nationales membres de l'IFRC reçoivent un nombre croissant de demandes d'aide en matière de santé mentale par le biais de leurs systèmes de retour d'informations communautaires.
«Nous sommes encore loin du relèvement pour les personnes originaires d'Ukraine, mais assurer un soutien en matière de santé mentale, parallèlement à une aide en espèces, à une protection et à d'autres services de base, est un moyen de contribuer à ce relèvement éventuel», déclare M. Chapagain.
Au cours de l'année écoulée, le réseau de l'IFRC a mobilisé plus de 124 000 volontaires pour répondre aux besoins urgents des personnes touchées par ce conflit armé international.
Pour plus d'informations, merci de contacter:
[email protected]
A Kiev: Nichola Jones, +44 7715 459956
A Budapest: Corrie Butler, +36 70 430 6506
A Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803
Matériel audiovisuel disponible pour les médias dans la salle de presse de l'IFRC.
Note aux rédacteurs :
Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre au besoin massif de soutien en matière de santé mentale, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE ont uni leurs forces pour fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à plus de 590 000 personnes sur une période de trois ans. Les publics cibles sont les personnes déplacées en Ukraine et dans les pays de l'UE touchés, les soignants, les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées, les communautés d'accueil, ainsi que les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet EU4Health met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des 25 Sociétés nationales.
Ukraine : Six mois après, l'IFRC met en garde contre les répercussions de la crise et les besoins humanitaires croissants
Genève/Budapest/Kiev, 23 août 2022– Six mois après l'escalade du conflit en Ukraine, les besoins humanitaires à l'intérieur et à l'extérieur du pays continuent de croître. L'ensemble du système humanitaire étant mis à rude épreuve, le conflit pourrait avoir des répercussions durables sur la capacité des organisations et de leurs donateurs à répondre en Ukraine et aux urgences survenant ailleurs.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la Croix-Rouge ukrainienne et 46 autres Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continuent de répondre aux besoins humanitaires dans le cadre de l'une des plus importantes interventions de leur histoire.
Le président de l'IFRC, Francesco Rocca, déclare :
"Les populations sont à un point de rupture critique. Le coût humain ne cesse de croître et la souffrance est inimaginable pour des millions de personnes. Les effets dévastateurs ne font que s'amplifier à mesure que le conflit se prolonge, avec la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant et l'aggravation des crises alimentaires. L'IFRC continue de répondre aux besoins humanitaires, mais nous ne pouvons y arriver seuls."
En Ukraine et dans les pays voisins, l'inflation et les pénuries de produits essentiels, tels que le carburant et les denrées alimentaires, ont un impact sur la capacité des personnes à s'offrir des produits de base. L'arrivée imminente de températures plus froides dans les semaines à venir entraînera des besoins humanitaires supplémentaires. Bien que nous ayons assisté à un incroyable élan de générosité, ces tensions économiques peuvent affecter la capacité des communautés hôtes à aider les personnes qui ont fui les conflits. De plus, les personnes qui ont fui sont tiraillées entre un nouveau départ et un retour à l'incertitude et donc à un danger potentiel.
Le conflit continue d'avoir de lourdes conséquences. Le coût des denrées alimentaires a augmenté dans le monde entier. L'Ukraine est l'un des plus grands exportateurs de céréales au monde. Les exportations de céréales du pays ont diminué de 46 % depuis le début de l'année. Cette baisse massive a un impact majeur sur la Grande Corne de l'Afrique, où plus de 80 millions de personnes souffrent de famine extrême, la pire crise alimentaire de ces 70 dernières années.
Alors que des millions de personnes ont été déplacées, plus de 100 000 volontaires et employés locaux de la Croix-Rouge se sont rapidement mobilisés en Ukraine, dans les pays frontaliers - Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Moldavie, Russie et Belarus - et dans 17 autres pays de la région.
Le Directeur Général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, déclare :
«Les gens ont dû tout laisser derrière eux et s'échapper pour sauver leur vie, beaucoup vivent et planifient au jour le jour. Avec l'hiver qui arrive, nous savons que cela ne fera que devenir de plus en plus difficile pour les personnes qui ont besoin de l'essentiel pour survivre - un endroit chaud pour vivre, de la nourriture, des biens et des services.»
« Notre personnel et nos volontaires continuent de travailler 24 heures sur 24 pour soutenir les personnes, même lorsque beaucoup d'entre eux s'inquiètent pour leur propre famille et leur sécurité. Ils continuent pourtant à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à ceux qui en ont besoin. Nous nous concentrons sur notre capacité d'adaptation, notre flexibilité et notre réactivité, quoi qu'il arrive.»
L'avenir de la crise humanitaire en Ukraine reste en grande partie inconnu. Même si le conflit devait prendre fin demain, il faudra des années pour réparer les dégâts causés dans les villes, les maisons et l'impact sur les familles. Cette perspective exige que les organisations humanitaires, les gouvernements et les donateurs s'engagent sur le long terme. De nouvelles sources de financement et de ressources devront être trouvées en dehors des budgets humanitaires.
Guidée par l'impartialité, l'IFRC, ainsi que les autres membres des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, continueront à intensifier leurs activités, en fournissant une assistance humanitaire essentielle, une aide en espèces et en bons, des soins de santé, incluant un soutien en matière de santé mentale, de premiers secours et de fournitures et soins médicaux, ainsi que de l'eau et de l'assainissement.
Note aux éditeurs:
Nous pouvons mettre à disposition des experts pour fournir les dernières informations en provenance de différents pays et des supports audiovisuels à l'usage des médias.
Pour plus d'informations et pour organiser une interview, veuillez contacter:
ABudapest: Guy Lepage, +1 (365) 885-3155 (WhatsApp) | +36 204597933 | [email protected]
A Genève: Jenelle Eli, +1 202-603-6803 |[email protected]
Au Yémen, répondre aux inondations meurtrières et aux services de santé critiques sont essentiels
Beyrouth / Sanaa /17 août -Plus d'un mois après que de violents orages ont ravagé le Yémen, leurs effets se font encore sentir. Plus de 31 000 ménages ont été victimes de pertes humaines ou matérielles, dans un pays où l'insécurité alimentaire n'avait jamais été aussi forte.
Pour mieux comprendre les besoins et le travail accompli, le chef de la délégation de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) au Yémen, Sami Fakhouri, a effectué une visite de quatre jours dans les branches et les centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen (YRCS) à Hajjah et Saadah.
M. Fakhouri a salué le travail remarquable accompli par les volontaires et le personnel du Croissant-Rouge du Yémen, leur dévouement et leur travail acharné malgré les difficultés. Les membres infatigables de l'équipe travaillent 24 heures sur 24 pour fournir des soins primaires, secondaires, hospitaliers et ambulatoires entièrement gratuits dans les 23 centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen à travers le pays, en plus de la réponse aiguë aux inondations.
Au cours de la visite effectuée en début de semaine dernière, M. Fakhouri a été informé des besoins urgents et des moyens mis en œuvre par les équipes du Croissant-Rouge pour soulager les souffrances des communautés locales. Il a déclaré : « L'IFRC continuera à soutenir le Croissant-Rouge du Yémen dans les domaines de la santé, de la gestion des catastrophes, de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, ainsi que du développement des sociétés nationales, en lui apportant un soutien technique et financier ».
Le 30 juillet, l'IFRC a débloqué plus de 452 000 CHF de son Fonds d'urgence pour les interventions lors de catastrophes (DREF) afin de soutenir l'action du Croissant-Rouge du Yémen, qui consiste notamment à fournir aux familles touchées par les inondations de la nourriture, des articles d'hygiène et de ménage, des kits d'abri et des services d'eau et d'assainissement.
A son tour, Abdullah Al Azab, coordinateur de la gestion des catastrophes du YRCS, a déclaré : «Nous devons être prêts à soutenir la population rendue plus vulnérable par ces catastrophes naturelles, en plus des difficultés qu'elle rencontre déjà dans un pays en guerre. Malgré des défis considérables, le Croissant-Rouge du Yémen s'efforce d'apporter une réponse rapide aux victimes de catastrophes naturelles dans tous les gouvernorats».
M. Fakhouri a conclu que l'IFRC, en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Sociétés nationales partenaires, continuera à plaider auprès des autorités locales et internationales pour rappeler aux parties prenantes les immenses besoins humanitaires des populations yéménites, sans oublier de soutenir le Yémen et son peuple, et pour renforcer la réponse coordonnée du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le pays.
Pour plus d'informations, contactez:
A Beyrouth, IFRC-MOAN: Mey Al Sayegh, +961 03229352, [email protected]
Au Yémen -Croissant-Rouge du Yémen: Nesreen Ahmed, +967 775322644, [email protected]
Le Sri Lanka au bord d'une crise humanitaire
Colombo/Kuala Lumpur, 21 Juillet 2022 – La crise économique au Sri Lanka est en train de se transformer en l'une des pires crises humanitaires que le pays ait connues depuis des décennies, avec 6,7 millions de personnes ayant désormais un besoin urgent d'aide humanitaire.
Des millions de familles sont confrontées à des pénuries de nourriture, de carburant, de gaz de cuisson, de fournitures essentielles et de médicaments alors que les impacts humanitaires de la crise économique continuent de se multiplier.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est particulièrement préoccupée par le sort des 2,4 millions de personnes qui vivent déjà sous le seuil de pauvreté et qui sont parmi les plus touchées par la perte de leurs moyens de subsistance, les pénuries alimentaires et la hausse vertigineuse du prix des produits de première nécessité.
Le secrétaire général de la Croix-Rouge du Sri Lanka, Mahesh Gunasekara, a déclaré :
«La situation a pris une tournure préoccupante pour les personnes qui luttaient déjà pour mettre de la nourriture sur leur table pendant la pandémie de COVID-19. C'est encore plus difficile pour les familles monoparentales et les millions de personnes qui ne peuvent pas travailler ou envoyer leurs enfants à l'école à cause de la crise du carburant.
«Nous avons besoin de l'aide internationale maintenant pour aider des millions de personnes à reprendre leur vie en main et à éviter le pire. Nous devons agir rapidement pour que des vies puissent être sauvées.»
L'IFRC soutient la société de la Croix-Rouge du Sri Lanka qui est le principal acteur humanitaire national. La Croix-Rouge du Sri Lanka est une organisation neutre et impartiale qui fournit une assistance humanitaire depuis l'indépendance du pays.
Plus de 10 000 packs de ration alimentaire sec et 4 000 subventions en espèces ont été distribuées à ce jour dans 25 districts du comté, 5 000 kits scolaires ont été distribués dans 10 districts. De l'eau potable est fournie aux personnes faisant la queue pendant des jours pour obtenir du carburant et des colis alimentaires pour 10 000 familles dans quatre districts. La Croix-Rouge du Sri Lanka travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Santé pour fournir aux hôpitaux les médicaments essentiels qui font actuellement défaut.
Les secouristes et les ambulances de la Croix-Rouge ont apporté une réponse médicale d'urgence à plus de 20 000 personnes blessées lors des récentes manifestations, notamment les manifestants et les forces de sécurité. La Croix-Rouge du Sri-Lanka a fourni des services d'ambulance à plus de 1000 personnes et les a transportées dans des hôpitaux pour des traitements supplémentaires.
S'exprimant depuis Colombo, Maryann Horne, conseillère spéciale de l'IFRC pour les crises humanitaires et les urgences, a déclaré :
«Les effets de la crise économique se font sentir dans tous les secteurs. La crise économique plonge dans le désespoir les personnes les plus vulnérables, soit environ 2,4 millions de personnes vivant déjà sous le seuil de pauvreté. Sans revenu, les gens arrivent à peine à s'en sortir et sont obligés de vendre leurs biens, de s'endetter et de réduire leur consommation de nourriture tandis que de nombreux enfants ne peuvent pas aller à l'école.
«L'appel d'urgence permettra de répondre aux besoins humanitaires les plus urgents. Il permettra de contribuer à protéger les personnes les plus vulnérables à un moment où les gens n'ont pas d'argent, pas d'emploi et pas de carburant.»
L'IFRC a lancé un appel d'urgence en faveur de la Croix-Rouge du Sri Lanka pour un montant de 28 millions de francs suisses afin de fournir une aide humanitaire d'urgence.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, veuillez contacter:
Kuala Lumpur:
Rachel Punitha, +60-19-791-3830,
[email protected]
Colombo:
Maryann Horne, +44-7912-477-045,
[email protected]